Une première au Maroc: émission d’un timbre-poste à l’effigie d’une météorite

Publié le 24 octobre 2015 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! En marge de la célébration de la journée mondiale de la poste et à l’occasion de la conférence internationale "The Rise of Animal Life" organisée du 5 au 10 octobre à Marrakech, Barid Al-Maghrib a émis un timbre dédié à la célèbre météorite de Tissint. Cette dernière est tombée le 18 juillet 2011 à 2h00 GMT dans la région de Tata et qui s’est avérée être une météorite martienne très rare puisqu’il s’agit de la cinquième chute observée d’une météorite martienne sur la planète Terre. Les fragments de cette météorite sont exposés actuellement dans les plus grands musées du monde, notamment au Natural History Museum de Londres et au Natural History Museum de Vienne (sur notre photo).
Il faut noter que plus de 20 pays ont édité des timbres-postes, notamment le Niger, la Mauritanie, l’Arabie saoudite, etc... malgré que ces pays ne soient pas connus par les météorites comme le Maroc. Certains pays ont même poussé la barre plus haut: la poste autrichienne a édité un timbre-poste pailleté d’authentique poudre d’une météorite marocaine, une "première mondiale". Ce timbre frappé à 600.000 exemplaires contient 0,03 gramme de poussière céleste. La poudre provienne d’une météorite de 19 kilos découverte il y a deux ans au Maroc.

Les météorites ont toujours fasciné les différentes civilisations de notre planète. Leurs chutes à la surface de la Terre ont laissé différentes empreintes, que ce soit sous la forme de légendes ou de mythes. Provenant de la Lune, de Mars ou de la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter, elles constituent une source d’informations ainsi qu’une source financière pour une large tranche de marocains. Le Maroc reste un lieu approprié de trouvailles des météorites (aujourd'hui on recense plus d’un millier de météorites déclarées au Meteoritical Society) grâce à la grande extension des terrains de prospection du Sahara qui s’étend sur des milliers de kilomètres sans obstacles; à la stabilité politique entrainant une sécurité de se balader dans les lieux désertiques; et grâce aux nomades marocains qui ont développé au fil du temps un véritable savoir-faire en matière. Ces roches constituent une source de revenus non négligeable pour des milliers d’habitants des régions reculées comme Tata, Zagora, Figuig, Es-Smara, Zag, etc…