Au Bonheur de ces Dames de Angela Behelle

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chroniqué par Taissa

:star: Au Bonheur de ces Dames de Angela Behelle

Broché: 455 pages
Editeur : Blanche
Date de sortie : 14 octobre 2015
Langue : Français
ISBN-10: 2846283591
ISBN-13: 978-2846283595
Prix Editeur : 19,50€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :
À 18 ans, Jérémy quitte le confort douillet et protecteur de sa campagne normande pour se lancer dans de brillantes études littéraires à Paris. Alors quoi de plus normal pour ce jeune homme passionné de lectures que d’être irrésistiblement attiré par la librairie ancienne qui se situe juste sous ses fenêtres, de l’autre côté de la rue ? Intimidé, hésitant, il attend, puis se décide enfin à pousser la porte. Une clochette qui tinte, un parquet qui craque sous les pas, une odeur de bois, des livres par milliers, et, aux commandes de cette boutique hors du temps, une personne qu’il ne s’attendait pas à trouver là. Un seul regard de Claudia, la voluptueuse libraire qui se cache derrière les étagères suffit pour que la vie de ce jeune puceau provincial bascule définitivement. Fasciné par cette femme mystérieuse qui se propose de faire de lui un homme, Jérémy se soumet, corps et âme, à une lente et savoureuse initiation à tous les plaisirs de la chair. Mais entrer dans l’univers de Claudia signifie également en accepter les règles et les secrets plus nombreux qu’il n’y paraît. Au fur et à mesure qu’il pénètre l’intimité de sa sulfureuse maîtresse, Jérémy comprend qu’il a mis le doigt dans un engrenage aussi sensuel que dangereux. Il n’est cependant pas certain qu’il ait envie de s’y soustraire. Au contraire. Son insatiable appétit d’apprendre le conduit, un livre de Zola sous le bras, à en réclamer toujours plus. Au risque, peut-être, de compromettre son avenir.

Mon Avis :

Angela Behelle est l’une de ces rares auteurs de romances érotiques qui me pousse à me précipiter en librairie à chaque nouvelle sortie avec l’assurance de ressortir satisfaite de ma lecture. Satisfaite, mais aussi délicieusement troublée dans mes convictions…

Effectivement, elle ne fait jamais dans la facilité. Elle aborde des sujets rares dans les romances, sujets qui n’attirent pas nécessairement tout le monde : voyeurisme et exhibitionnisme, caudalisme, adultère… Ouvrir l’un de ses romans se fait toujours avec un mélange d’inquiétude — est-ce que cela fonctionnera encore cette fois ci ? — et d’impatience.

Au bonheur de ces dames n’échappe à cette règle. Cette fois, nous plongeons dans une relation où l’énorme différence d’âge pourrait être un frein à notre intérêt, mais comme toujours, l’auteur parvient à capter l’attention de ses lecteurs dès le départ.

L’histoire commence sur l’arrivée de Jérémy, un campagnard intello passionné de livres, à Paris. Manquant d’assurance, pas particulièrement remarquable pour autant qu’on puisse en juger, Jérémy est pourtant un personnage que j’ai apprécié dès les premières lignes. Grâce à sa passion de la lecture sans doute, mais aussi parce qu’il paraît à côté de la plaque pour son âge et que le décalage entre ses connaissances intellectuelles et celles plus sociales le rendent particulièrement attachant.

Sa rencontre avec Claudia, la mystérieuse libraire confirme d’ailleurs cette impression jusqu’à un certain point, car elle seule, semble capable de le révéler complètement. S’il apparaît au départ maladroit et naïf, Claudia semble percevoir quelque chose de plus en lui et est prête à tout pour qu’il devienne l’homme qu’il doit être.

Claudia est un personnage que j’ai moins apprécié au départ : elle parait trop froide, trop détachée de tout, trop secrète finalement. Ses réactions, bien que collant parfaitement à son caractère, m’ont parfois réellement agacée — par compassion pour Jérémy essentiellement. Heureusement, la deuxième moitié du roman, qui en dévoile davantage sur les multiples facettes de sa personnalité, me l’a rendue plus sympathique et accessible.

Comme toujours avec Angela Behelle, les scènes de sexe sont nombreuses mais subtilement décrites. Pleines de détails sans être vulgaires, sensuelles, troublantes, émouvantes, elles symbolisent à elles seules la relation qui se joue entre les deux protagonistes.

Malheureusement, quelques éléments de ces scènes m’ont déplus, en particulier l’emploi  continu du terme « maternel », lequel — bien que sciemment placé là — rendait ces passages tout à coup plus malsains qu’ils n’auraient dû l’être… Du moins à mes yeux.

Au final, ce roman, plus qu’une romance, plus qu’un livre érotique, est essentiellement un récit initiatique où l’on voit un gamin innocent devenir un homme accompli, tout en douceur.

Malgré quelques points négatifs, Angela Behelle a une fois de plus réussi à m’envoûter de par son écriture et son talent particulier à me faire apprécier un sujet que j’aurais d’ordinaire évité.

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Chroniqué par Taissa

:star: Au Bonheur de ces Dames de Angela Behelle

Broché: 455 pages
Editeur : Blanche
Date de sortie : 14 octobre 2015
Langue : Français
ISBN-10: 2846283591
ISBN-13: 978-2846283595
Prix Editeur : 19,50€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :
À 18 ans, Jérémy quitte le confort douillet et protecteur de sa campagne normande pour se lancer dans de brillantes études littéraires à Paris. Alors quoi de plus normal pour ce jeune homme passionné de lectures que d’être irrésistiblement attiré par la librairie ancienne qui se situe juste sous ses fenêtres, de l’autre côté de la rue ? Intimidé, hésitant, il attend, puis se décide enfin à pousser la porte. Une clochette qui tinte, un parquet qui craque sous les pas, une odeur de bois, des livres par milliers, et, aux commandes de cette boutique hors du temps, une personne qu’il ne s’attendait pas à trouver là. Un seul regard de Claudia, la voluptueuse libraire qui se cache derrière les étagères suffit pour que la vie de ce jeune puceau provincial bascule définitivement. Fasciné par cette femme mystérieuse qui se propose de faire de lui un homme, Jérémy se soumet, corps et âme, à une lente et savoureuse initiation à tous les plaisirs de la chair. Mais entrer dans l’univers de Claudia signifie également en accepter les règles et les secrets plus nombreux qu’il n’y paraît. Au fur et à mesure qu’il pénètre l’intimité de sa sulfureuse maîtresse, Jérémy comprend qu’il a mis le doigt dans un engrenage aussi sensuel que dangereux. Il n’est cependant pas certain qu’il ait envie de s’y soustraire. Au contraire. Son insatiable appétit d’apprendre le conduit, un livre de Zola sous le bras, à en réclamer toujours plus. Au risque, peut-être, de compromettre son avenir.

Mon Avis :

Angela Behelle est l’une de ces rares auteurs de romances érotiques qui me pousse à me précipiter en librairie à chaque nouvelle sortie avec l’assurance de ressortir satisfaite de ma lecture. Satisfaite, mais aussi délicieusement troublée dans mes convictions…

Effectivement, elle ne fait jamais dans la facilité. Elle aborde des sujets rares dans les romances, sujets qui n’attirent pas nécessairement tout le monde : voyeurisme et exhibitionnisme, caudalisme, adultère… Ouvrir l’un de ses romans se fait toujours avec un mélange d’inquiétude — est-ce que cela fonctionnera encore cette fois ci ? — et d’impatience.

Au bonheur de ces dames n’échappe à cette règle. Cette fois, nous plongeons dans une relation où l’énorme différence d’âge pourrait être un frein à notre intérêt, mais comme toujours, l’auteur parvient à capter l’attention de ses lecteurs dès le départ.

L’histoire commence sur l’arrivée de Jérémy, un campagnard intello passionné de livres, à Paris. Manquant d’assurance, pas particulièrement remarquable pour autant qu’on puisse en juger, Jérémy est pourtant un personnage que j’ai apprécié dès les premières lignes. Grâce à sa passion de la lecture sans doute, mais aussi parce qu’il paraît à côté de la plaque pour son âge et que le décalage entre ses connaissances intellectuelles et celles plus sociales le rendent particulièrement attachant.

Sa rencontre avec Claudia, la mystérieuse libraire confirme d’ailleurs cette impression jusqu’à un certain point, car elle seule, semble capable de le révéler complètement. S’il apparaît au départ maladroit et naïf, Claudia semble percevoir quelque chose de plus en lui et est prête à tout pour qu’il devienne l’homme qu’il doit être.

Claudia est un personnage que j’ai moins apprécié au départ : elle parait trop froide, trop détachée de tout, trop secrète finalement. Ses réactions, bien que collant parfaitement à son caractère, m’ont parfois réellement agacée — par compassion pour Jérémy essentiellement. Heureusement, la deuxième moitié du roman, qui en dévoile davantage sur les multiples facettes de sa personnalité, me l’a rendue plus sympathique et accessible.

Comme toujours avec Angela Behelle, les scènes de sexe sont nombreuses mais subtilement décrites. Pleines de détails sans être vulgaires, sensuelles, troublantes, émouvantes, elles symbolisent à elles seules la relation qui se joue entre les deux protagonistes.

Malheureusement, quelques éléments de ces scènes m’ont déplus, en particulier l’emploi  continu du terme « maternel », lequel — bien que sciemment placé là — rendait ces passages tout à coup plus malsains qu’ils n’auraient dû l’être… Du moins à mes yeux.

Au final, ce roman, plus qu’une romance, plus qu’un livre érotique, est essentiellement un récit initiatique où l’on voit un gamin innocent devenir un homme accompli, tout en douceur.

Malgré quelques points négatifs, Angela Behelle a une fois de plus réussi à m’envoûter de par son écriture et son talent particulier à me faire apprécier un sujet que j’aurais d’ordinaire évité.