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Temples d’angkor inconnu

Publié le 02 mars 2015 par Cadiot Lionel @amaritaco

Les analyses des images par satellite de la NASA ont démontré que les Temples d’angkor occupaient, au sommet de leur expansion, une surface d’environ 100 km2, soit plus que la surface de New York – ce qui en fait très probablement la villa la plus étendue de l’histoire du monde ancien. Sur son territoire il reste les vestiges des temples, bien sûr, mais bien d’autres choses encore.

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Honeybee

Tout d’abord ses habitants. Car Angkor n’a jamais cessé d’être habité, et l’est toujours. Des moines ont continué d’habiter quelques temples bien après la chute de l’empire Khmer, mais aussi des villages subsistent entre les ruines, vestiges vivantes de ceux d’antan habités par les ouvriers qui construisirent les temples, les paysans, les artisans, les guerriers et toutes leurs familles. Vous pouvez toujours visiter ces villages, découvrir les activités quotidiennes, voir les enfants se baigner dans les bassins ou garder les vaches qui broutent à l’ombre des temples. L’aspect vivant d’Angkor n’est, en fait, qu’un de ses charmes, et non le moindre.

Il en est de même pour le lac Tonlé Sap, avec ses villages sur pilotis et flottants. Certains sont devenus des véritables usines à touristes, mais d’autres ont gardé leur naturel et authenticité.  C’est vers ceux-là qu’Amarita vous dirige, pour découvrir le Cambodge traditionnel et comment il appréhende la modernité, avec ses aspects parfois bénéfiques et parfois non.

Une promenade à pieds ou en char à buffles vous conduit au cœur d’un village dans lequel il n’est pas rare de n’entendre que des bruits naturels : pas de moteur, radio, télé… Vous y découvrirez les activités traditionnelles, bien entendu, et l’accueil simple et sincère des habitants. Vous continuerez peu après pour un canal où vous embarquerez sur une pirogue en direction d’un village flottant qui se déplace en fonction du niveau des eaux : lorsqu’elles sont hautes, les maisons se regroupent autour de la petite colline où est érigée la pagode ; quand les eaux baissent, maisons et paillottes s’éloignent vers le centre du lac, où il est encore possible de pêcher. Une étape à la pagode vous permet de savourer le calme et la sérénité de la campagne et des centres de spiritualité bouddhiste.

Le temps fort de la visite est certainement constitué par le déjeuner chez l’habitant, un moment de rencontre et de découverte réciproque qui ne manque jamais de chaleur.

Ce n’est pas tout. Car en marge des villages, de nouvelles réalités voient le jour, qui préservent des savoir-faire ancestraux ou développent des activités permettant d’assurer un revenu complémentaire, tout en préservant le territoire et l’environnement. Certaines sont fondées par des cambodgiens, d’autres par des gens des quatre coins du monde qui trouvent ici leur ancrage. C’est le cas de Dani, un apiculteur qui a décidé de mettre son expérience en commun avec celle des cueilleurs-éleveurs locaux pour créer une petite entreprise destinée à servir d’exemple et encourager d’autres communautés à développer des activités rentables, durables et qui contribuent à la préservation de l’éco-système naturel, en opposition à des monocultures intensives et destructrices. Basé dans un village non loin de Siem Réap, vous pourrez vous y initier aux joies de l’apiculture et ramener un souvenir totalement inattendu : du bon miel cambodgien !


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