Un Anopheles gambiae (une des espèces d'anophèles, hôtes définitifs du parasite responsable du paludisme).
Source iconographique: https://fr.wikipedia.org/wiki/Paludisme
Après le premier traitement, 13 (1%) des 996 patients présentaient une hépatotoxicité (incluant un [<1%] possible cas satisfaisant aux critères de Hy) versus deux (1%) sur 311 patients en retraitement (ne comprenant pas de cas satisfaisant aux critères de Hy). Aucune évidence selon laquelle un retraitement au pyronaridine-artesunate augmentait le risque sécuritaire évalué en fonction des valeurs de laboratoire, du compte rendu d’évènements indésirables, ou des données d’électrocardiogramme n'a été relevée. Pour tous les épisodes de paludisme occasionnant un traitement ou un retraitement, la réponse clinique et parasitologique brute au pyronaridine-artesunate (n=673) au jour 28 était de 92.7% (Intervalle de Confiance [IC] 95% 91.0-94.3) versus 80.4% (77.8-83.0) pour les sujets sous artemether-lumefantrine (n=671). Après exclusion des patients porteurs d’infections nouvelles confirmées par PCR, la réponse clinique et parasitologique était similaire après traitement ou retraitement et supérieure à 95% au jour 28 et supérieure à 91% au jour 42 dans les deux groupes de traitements.
Les résultats relatifs à la sécurité et l’efficacité du pyronaridine-artesunate étaient similaires au premier traitement antimalarique versus retraitement au cours des épisodes subséquents; et plaident en faveur d'un meilleur accès au traitement pyronaridine-artesunate, comme alternative au traitement combiné à base d’artesimine pour la gestion de la malaria en Afrique Sub-Saharienne. Issaka Sagara, PhD, et al, dans The Lancet Infectious Diseases, publication en ligne en avant-première, 22 octobre 2015
Financement : European and Developing Countries Clinical Trial Partnership, Medicines for Malaria Venture (Genève, Suisse), UK Medical Research Council, Swedish International Development Cooperation Agency, German Ministry for Education and Research, Université Claude Bernard (Lyon, France), Malaria Research and Training Centre (Bamako, Mali), Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme (Burkina Faso), Institut de Recherche en Sciences de la Santé (Bobo-Dioulasso, Burkina Faso), and Centre National de Formation et de Recherche en Santé Rurale (Republic of Guinea).
Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ