Catherine Grive
Le Rouergue - 2015
Quatrième de couverture :
Voilà. Je suis la fille qui perd tout. Tout le temps. De ma première peluche, Berk, oubliée sur une aire d'autoroute, à mon maillot tout à l'heure. Arrivée à la piscine, impossible de le retrouver. Ce matin, c'était le dentifrice. Hier, mon pull jaune. L'autre jour, mon sac de cours. C'était pénible. Pénible mais supportable. Jusqu'au jour où je l'ai perdu, lui. Mon blouson en cuir qui me donnait force et confiance en moi.
Et s'il existait quelque part un lieu où chacun retrouverait ses trésors ? Voire des choses plus extraordinaires encore ?
Mon avis : Un récit d'une jeune adolescente qui perd ses affaires, régulièrement. C'est fatal. Un jour, elle perd son blouson fétiche, elle se sent perdue. Nous voici donc, comme l'héroïne, parti à sa recherche. Un roman à l'écriture légère, original, mais avec une histoire parfois décousue. La jeune fille, un peu centrée sur elle-même, ne porte pas attention à ses parents qui pourtant ont quelque chose à dire... Le dénouement est presque prévisible. Une bonne lecture tout de même qui permet de se questionner sur notre attachement à certains objets.
A partir de quelle heure on passe de tard la nuit à tôt le matin ?
Le bureau des objets perdus, Catherine Grive, Le Rouergue, 2015. (p. 17)
D'avoir perdu quelque chose peut s'avérer plus triste que l'absence de l'objet.
Le bureau des objets perdus, Catherine Grive, Le Rouergue, 2015. (p. 48)
"Tu sais, l'important au fond, c'est le souvenir. La seule chose qui compte. La seule à ne pas perdre" dit la grand-mère
Le bureau des objets perdus, Catherine Grive, Le Rouergue, 2015. (p. 107)