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Les MISERABLES. 1 de Takahiro Arai d'après Victor Hugo

Par Vive_les_betises

Jean Valjean vit avec sa soeur et ses sept enfants. Il travaille comme émondeur mais la saison est bientôt finie et il ne retrouve pas de travail. Pour éviter que sa famille ne meurt de faim, il vole une miche de pain dans une boulangerie. Il se fait arrêté et est condamné à cinq ans de bagne. Il en fera dix-neuf suite à ses diverses tentatives d'évasion mais le retour à la vie n'est pas facile car il doit présenter ses papiers de repris de justice partout où il va.

Mon avis : Il ne manque pas grand chose pour que cela soit un coup de coeur !

Je n'ai pas lu Les misérables de Victor Hugo. Je ne peux donc pas dire si l'adaptation est exacte, fidèle ou trop éloignée.

Pourtant quand je l'ai lu je me suis sentie portée par ce souffle, cette puissance que l'on trouve chez ce cher Victor. C'est à la fois lyrique, dramatique, psychologique, philosophique et tout ce qui peut faire d'une oeuvre littéraire un grand chef d'oeuvre parce qu'elle expose une réalité tout en portant un regard critique sur cette dernière tout en ayant un style accessible.

L'intrigue est vraiment triste, ça je m'en doutais un peu mais je ne pensais pas que cela allait être aussi triste, voir tout le temps triste et il y a une telle tension dramatique, une telle misère que je me suis sentie parfois coupable, d'être là à lire devant ma cheminée. 

Dans l'ensemble, les dessins contribuent à donner de la force au récit : l'extrême pauvreté, la violence du bagne, le rejet de la société, tout cela est très bien mis en forme avec des traits très précis et une véritable beauté se dégage de certaines scènes, provoquant paradoxalement admiration et pitié.

Si je n'en fais pas un coup de coeur c'est parce qu'en revanche je n'ai pas aimé la façon dont Jean Valjean est dessiné lorsqu'il est victime de pulsion violente. Ces dessins-là sont trop exagérés et donnent peut-être une interprétation fausse du personnage. Il y a même une telle différence avec le restant que cela pourrait presque être vexant : le lecteur ne serait-il pas capable de voir le trouble, le sentiment de culpabilité et la marginalité du personnage sans ses dessins monstrueux ?

Le tome 2 est déjà sorti est j'espère bien que je pourrai le lire !

98438537
GROS MOT pour la 9ème ligne


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