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Clôture du challenge Retour vers le futur

Par Livrement

Challenge RVLFHier, 21 octobre 2015, Marty McFly est arrivé.
C’était l’occasion, sur l’année passée, de s’intéresser de plus près au voyage temporel. Grâce à Lune et à son challenge Retour Vers Le Futur.

Il me restait peu de livres dans ma PAL mais c’était sans compter sur les suggestions. D’ailleurs, au final : les livres que j’ai adorés étaient ceux conseillés dans le cadre du challenge et ceux dont je ressors mitigés, ceux dans ma PAL depuis quelques temps. (ça arrive)

Bilan, j’aime les voyages temporels… bien plus que je ne le pensais. En réalité, je m’intéressais déjà au sujet sans m’en rendre compte (au vu du nombre de films vus, découlant de cette thématique) et parce que j’ai pris plaisir à lire les neuf livres cités ci-dessous. Il était tant de créer un tag pour le blog. (et pour info et bien commencer, on peut s’intéresser à cette liste)

J’avoue tout : j’avais peur de découvrir des livres qui usent jusqu’à la corde le concept de la machine à voyager dans le temps. Que nenni.

Cette année, j’ai voyagé… grâce aux gluons, par glissement temporel, parce que je suis née comme ça (maladie chrono-déficiente, ouroborienne), ou parce que j’ai vécu un événement choquant (la mort de quelqu’un ou la mienne).

¤ COLIN Fabrice : La dernier guerre (49 jours, 2nde vie)
¤ DELAUNAY Thalyssa : Un jour sans lendemain
¤ FINNEY Jack : Le voyage de Simon Morley
¤ FINNEY Jack : Le balancier du temps
¤ NIFFENEGGER Audrey : Le temps n’est rien
¤ NORTH Claire : Les quinze premières vies d’Harry August
¤ PERU Oliver : Martyrs, Livre II
¤ RUCKER Rudy : Maître de l’espace et du temps

Livres pour challenge RVLF

J’ai également vu quelques films durant cette année.
D’ailleurs, pour les utilisateurs de FB, j’ai pour habitude de dire quelques mots des films que je visionne : par ici.

About time / Il était temps : Tu ne vas pas me croire si je te dis que ce film, je l’ai vu par hasard. Je n’en avais jamais entendu parler. Et encore, l’affiche ne me faisait pas vraiment envie. Je ne voulais pas d’une énième romance à ce moment-là (j’en vois pas mal tout compte fait !). Erreeeeeeur, erreeeeeeur ! Pour commencer, contrairement à ce que l’affiche peut laisser entendre, cette histoire n’est pas celle de Mary (Rachel McAdams) mais bien celle de Tim (Domhnall Gleeson). Son père (Bill Nighy !) lui révèle, à son 21e anniversaire, le don qui se transmet de père en fils : il peut voyager dans le temps. Nous ne sommes pas sur un film pur SF (pour ceux qui craignent « les lasers de partout »), des boites bleues qui traversent l’espace-temps ou même de remontées au temps des dinosaures. Non, nous sommes dans la vie de Tim Lake. Un brin maladroit, terriblement touchant. Dans une vie bien rangée, on pourrait alors se demander quel but va-t-il trouver pour maximiser ce don. Se posent alors les questions de tenants & aboutissants, de l’effet papillon. Les dialogues sont enlevés, la cadence du récit est bien trouvée et le décalage des personnages entrainent quelques sourires. Le jeu des voyages fait naitre une dimension finalement très émouvante. A voir !

Interstellar : Nolan aborde les grandes théories sur l’espace, à sa sauce. Il est visuellement réussi, une ambiance soignée, tout comme la bande sonore. le film bénéficie d’un solide scénario, qui pourra parfois demander un peu de lâché prise de la part du spectateur. Imprévisible, il ne prend pas ce dernier pour un idiot (là, j’applaudis des deux mains). La dernière demi-heure pourra en rebuter quelques uns – sentiment que je peux comprendre – ou en scotcher d’autres (comme moi). Conquête spatiale et humanité se partagent la scène d’un long métrage à voir absolument au cinéma. Matthew McConaughey est mon chouchou depuis quelques films déjà et il demeure époustouflant dans celui-ci. Interstellar est un film qui marquera sans doute aucun le cinéma.

Project Almanac : Un groupe d’adolescents va voyager dans le temps grâce à une machine (dont ils découvrent les plans). J’ai apprécié les premières péripéties mais l’enchainement des suivantes est plus lourd. Certaines pistes sont avortées alors qu’on aurait aimé réellement connaitre tout le déroulement. Les personnages sont assez proches du spectateur. Le récit est filmé en found footage et cet artifice, comme dans de nombreux films après Blair Witch est non justifié. Amateurs de placement produit, vous allez être servis. De bonnes idées demeurent sur le changement dans les lignes temporelles. L’hommage à Retour vers le futur 2 est non dissimulé mais on a du mal après avoir vu l’excellent Edge of Tomorrow.

Retour vers le futur (trilogie) : Insatiable trilogie (j’aime un peu moins le dernier volet, ne me tapez pas !) Films cultes, aux répliques non moins célèbres. J’ai pour habitude de les voir en français (ne me tapez pas, j’ai dit) mais je ne peux me passer de la voix du Doc et de son fameux Nom de Zeus ! Il n’y a plus rien à dire sur ces films, juste à les voir. Ou à revoir. Encore et encore et encore et encore…

Tomorrowland / A la poursuite de demain : Cocon de bonnes idées, l’écriture du scénario part un peu en vrille et s’accroche dans un bosquet d’explications épineuses et lourdes. Les thématiques abordées sont toute signifiantes : métaphore de l’enfance, la liberté, l’imagination, le désir de changement, l’utopie. Le rythme est trépidant et les gadgets sympathiques à découvrir. Mais les rebondissements sont convenus et les blagues tombent à plat. La fin est un peu décevante en comparaison de la totalité du film. Hugh Laurie (Dr House) n’est pas particulièrement convaincant en méchant, George Clooney donne le minimum syndical mais Casey (Under the Dome) parait déjà un meilleur choix. J’aurais aimé que cet univers ne fasse pas que me frôler sans que je me sente impliquée. Il n’en demeure pas moins mignonnet (Disney power).

The Age of Adaline : Bon celui-ci est tendancieux : elle ne voyage pas dans le temps, elle traverse le temps pour être exact. Adaline cache un secret : elle ne vieillit plus. On suppose que l’accident à l’aube de ses 29 ans a modifié certaines données métaphysiques. Elle voyage donc dans le temps. Ou alors le temps passe à travers elle. J’ai trouvé que Black Lively très convaincante dans ce long métrage, traitant un peu la comédie romantique (avec peu d’emprise) mais définitivement une belle plongée dans la magie. Adaline a beaucoup de mal à se fixer dans la réalité, se trouve constamment entre deux eaux, elle qui tient l’éternité à bout de doigts. Harrison Ford (William) est particulièrement émouvant. La photographie est tout en élégance ; la narration est parfaitement dans le ton. Un petit drame plein de tendresse qui saura plaire aux Cœurs.


Classé dans:Challenges & Défis

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