Chronique réalisée par Rose
:star: Une troublante innocence de Margaret Moore
Nombre de pages : 320 pages
Éditeur : Harlequin
Date de sortie : 1er octobre 2015
Collection : Les Historiques
Langue : Français
ISBN-10 : 2280331101
ISBN-13 : 9782280331104
Prix Éditeur : 6,95 €
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Angleterre, 1020
Mal à l’aise, Raymund d’Estienne observa sa jeune et ravissante épouse. Dans sa toilette brodée, le front ceint d’un cercle d’or, Elizabeth incarne la fraîcheur et l’innocence. N’importe qui se réjouirait d’avoir pour compagne une créature aussi enchanteresse, mais un destin sans pitié l’a contraint à la méfiance. Depuis la disparition tragique de sa première femme, Raymund doute des autres, et aussi de lui-même. Surtout de lui-même. Il a donc pris la décision qui s’impose : ces secondes noces ne seront rien d’autre qu’un mariage de convenance. Que cela lui plaise ou non, sa nouvelle épouse devra se satisfaire de son unique fonction : donner un héritier à son seigneur et maître…
Mon avis :
Elizabeth a beau sortir de plus de dix ans de couvent, elle n’a pas pour autant les deux pieds dans le même sabot, loin de là ! Et elle a bien l’intention de tout faire pour se faire bien voir de Raymund d’Estienne, tellement bien voir qu’elle ne devra plus revenir dans l’enfer d’où son oncle vient de la sortir. Les bonnes sœurs en effet sont loin d’être un modèle de charité, de bonté, de douceur, de générosité… Je pourrais continuer longtemps comme ça ! C’est une véritable prison dans laquelle la jeune femme a vécu, et elle est prête à tout pour ne pas y remettre les pieds. C’est d’ailleurs un peu ambivalent qu’après une décennie enfermée, uniquement avec des femmes, elle soit aussi dégourdie et sans gêne par rapport au sexe. Assez étonnant, mais ça change des gourdes un peu niaises que sont souvent les héroïnes lorsqu’elles reviennent dans le monde.
On accroche beaucoup avec Elizabeth, qui est une pipelette de première (alors que son mari ne parle quasiment pas), qui tente de bien faire, d’être une épouse modèle, mais dont le caractère l’emporte bien plus vite que sa réflexion. Elle explique toujours qu’elle peut se taire, être sage, ne pas faire de vague, mais Raymund n’a pas le temps d’esquisser un geste qu’elle vient de faire une bêtise !
Elle est très attachante, mais Raymund refuse de tomber dans ses filets. Il ne veut pas d’amour, et la confiance mettra du temps à arriver. Leur nuit de noces d’ailleurs sera loin d’être idéale, il se comporte comme un butor. Et en même temps, on a du mal à lui en vouloir. On comprend ses réticences, on comprend sa douleur, et on sent qu’il veut quand même ne pas complètement traumatiser sa jeune épouse.
J’ai eu plus de difficultés avec l’oncle d’Elizabeth, qui aurait pu tenir un rôle plus important. J’aurais bien aimé en savoir plus sur lui, et sur l’enfance d’Elizabeth qui reste uniquement esquissée.
Une romance comme on les aime !
Chronique réalisée par Rose
:star: Une troublante innocence de Margaret Moore
Nombre de pages : 320 pages
Éditeur : Harlequin
Date de sortie : 1er octobre 2015
Collection : Les Historiques
Langue : Français
ISBN-10 : 2280331101
ISBN-13 : 9782280331104
Prix Éditeur : 6,95 €
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Angleterre, 1020
Mal à l’aise, Raymund d’Estienne observa sa jeune et ravissante épouse. Dans sa toilette brodée, le front ceint d’un cercle d’or, Elizabeth incarne la fraîcheur et l’innocence. N’importe qui se réjouirait d’avoir pour compagne une créature aussi enchanteresse, mais un destin sans pitié l’a contraint à la méfiance. Depuis la disparition tragique de sa première femme, Raymund doute des autres, et aussi de lui-même. Surtout de lui-même. Il a donc pris la décision qui s’impose : ces secondes noces ne seront rien d’autre qu’un mariage de convenance. Que cela lui plaise ou non, sa nouvelle épouse devra se satisfaire de son unique fonction : donner un héritier à son seigneur et maître…
Mon avis :
Elizabeth a beau sortir de plus de dix ans de couvent, elle n’a pas pour autant les deux pieds dans le même sabot, loin de là ! Et elle a bien l’intention de tout faire pour se faire bien voir de Raymund d’Estienne, tellement bien voir qu’elle ne devra plus revenir dans l’enfer d’où son oncle vient de la sortir. Les bonnes sœurs en effet sont loin d’être un modèle de charité, de bonté, de douceur, de générosité… Je pourrais continuer longtemps comme ça ! C’est une véritable prison dans laquelle la jeune femme a vécu, et elle est prête à tout pour ne pas y remettre les pieds. C’est d’ailleurs un peu ambivalent qu’après une décennie enfermée, uniquement avec des femmes, elle soit aussi dégourdie et sans gêne par rapport au sexe. Assez étonnant, mais ça change des gourdes un peu niaises que sont souvent les héroïnes lorsqu’elles reviennent dans le monde.
On accroche beaucoup avec Elizabeth, qui est une pipelette de première (alors que son mari ne parle quasiment pas), qui tente de bien faire, d’être une épouse modèle, mais dont le caractère l’emporte bien plus vite que sa réflexion. Elle explique toujours qu’elle peut se taire, être sage, ne pas faire de vague, mais Raymund n’a pas le temps d’esquisser un geste qu’elle vient de faire une bêtise !
Elle est très attachante, mais Raymund refuse de tomber dans ses filets. Il ne veut pas d’amour, et la confiance mettra du temps à arriver. Leur nuit de noces d’ailleurs sera loin d’être idéale, il se comporte comme un butor. Et en même temps, on a du mal à lui en vouloir. On comprend ses réticences, on comprend sa douleur, et on sent qu’il veut quand même ne pas complètement traumatiser sa jeune épouse.
J’ai eu plus de difficultés avec l’oncle d’Elizabeth, qui aurait pu tenir un rôle plus important. J’aurais bien aimé en savoir plus sur lui, et sur l’enfance d’Elizabeth qui reste uniquement esquissée.
Une romance comme on les aime !