LES MESSAGERS DE JEAN LUC GELOSO ONT QUELQUE CHOSE A TE DIRE...
Jean-Luc GELOSO a toujours travaillé de ses mains. Alors qu'il avait commencé dans l'hôtellerie, puis dans la restauration collective, il a eu envie de développer une sensibilité artistique, qui a toujours résonné en lui. Cet instinct lié à la création, il l'a en effet toujours vu tel un musicien qui se voue à la musique ; au service de l'imaginaire.
C'est en 2010 qu'il a commencé à peindre. Un peu comme un hasard, au début, mais y a-t-il vraiment de hasard ? C'est plutôt le fruit d'une rencontre qui le pousse d'abord à exorciser ce talent, accoucher de ses premières envies de couleurs, d'expression artistique. Une rencontre liée à une Femme, les femmes sont omniprésentes dans son univers, dans son parcours intérieur et créatif, une femme qui a su à son tour le pousser, l'aider à aller plus avant dans son art, sa soif de peindre.
S'il est alors en plein divorce d'avec sa seconde épouse, à l'époque, il rencontre Amparine. Amparine l'art thérapeute, tout d'abord, qui le pousse à développer son goût pour la peinture, et très vite ce qu'elle sent poindre en lui comme un véritable don. Puis, c'est la rencontre avec Amparine la femme, troublante, sensuelle, multiple. Le début d'une réconciliation possible avec le sexe opposé, le sexe perturbant, éventuelle ébauche vers une rédemption ? Amparine en effet plonge dans le vertige de l'artiste qui s'ignore encore et l'aide à explorer le voyage intérieur du peintre, l'aide à aller plus loin dans le délire, la souffrance de l'homme inexorablement lié au créateur, désormais.
Il peint d'abord des femmes à deux têtes, partagé encore entre son passé et son inévitable avenir, nous ne le répèterons pas, les hasards existent-ils réellement dans cette vie ?... Le peintre peint dorénavant à trois heures du matin, découvre un monde parallèle, hors des conventions et des cadres qu'il connaissait jusqu'alors. Plus loin encore des envies de peinture, il explore le besoin de sortir des choses hors de lui, d'exacerber la recherche des couleurs, des formes. Il a besoin de grandes toiles pour s'exprimer. Son expression, oui, est bel et bien en dehors des cadres. C'est là que tout se passe. C'est là où les choses prennent réellement leur envol, leur essor, leur vraie réalité.
Avec l'assentiment de celle qui devient peu à peu sa Muse, il sort les affres de sa vie, les solitudes, les douleurs, les peines souvent liées aux femmes, la mère ; il devient prolifique, productif, de plus en plus, et surtout, il devient décomplexé. Les ventes se font, elles s'enchaînent. Le peintre en arrive tout naturellement alors à exposer. En février 2010, il propose pour la première fois ; " volumes et couleurs " qui s'installe à la Chapelle des Dominicains à Carcassonne. Dès lors, la porte est grande ouverte vers de nouvelles et multiples expos. Il cherche à dépasser la fougue de peindre, cherche de nouveaux horizons, met en avant de nouvelles techniques. On pourrait être tenté alors de nourrir des références par rapport à un Picasso qu'il aime profondément et dont il était amoureux, petit déjà, ou à un Klimt ou encore un Miro qu'il connaît et maîtrise moins ; on pourrait parler de son goût prononcé pour l'Espagne et son attirance pour Barcelone (Gaudi), Cadaquès (Dali), entre autres, on pourrait aussi faire des rapprochements parfois avec l'art primitif, l'art africain, par exemple, mais il faut rappeler que Jean Luc est un autodidacte, un vrai, celui qui crée par lui-même, spontanément, par instinct, par amour de l'art et amour tout simplement, instabilité parfois, parlons plus naturellement de faille.
Bref, c'est une peinture viscérale. Celle qui ne s'explique pas et se regarde, se découvre, se contemple, en dehors des préjugés, en dehors de ce que l'on a déjà vu ou de ce que l'on ressent. On se laisse alors gagner par un sentiment d'appropriation de l'œuvre. Ou pas. On y voit des références qui n'existent parfois pas, on y voit des animaux là où il n'y en a pas, ou des formes qui sont purement imaginaires et personnelles. Mais le peintre laisse libre les admirateurs, il laisse vagabonder l'esprit des gens tout comme il la laisse vagabonder chez lui.
Et les fameux " Messagers de Jean Luc GELOSO " sont donc nés tout naturellement, dans cet esprit de pure quête artistique, tout comme identitaire, suite à une discussion avec un ami, Luc POUGET, avec lequel Amparine avait fait une formation sur le tantrisme. " Les Messagers " provoquent donc des réactions fortes chez les gens qui les découvrent, on aime, ou n'aime pas, mais ils ne laissent pas indifférents. Ils provoquent, voilà, c'est le mot. Parfois, c'est l'incompréhension totale. Même celle du peintre. Mais a-t-on besoin réellement de toujours comprendre ? De toujours faire des rapprochements ? Ne faut-il pas dans l'art, comme dans ce lieu magique qu'est le STUDIO VIA à Fontcouverte, lâcher prise, perdre ses habitudes, s'ouvrir et se découvrir avec un nouveau regard, comme si on venait de naître de nouveau à la vie, ne faut-il pas savoir parfois offrir son cœur et son âme à quelque chose qui n'appartient pas au préjugé, qui n'appartient pas au connu ? La colère. L'abandon. L'incompréhension. Oui.
Mais quoiqu'il en soit, on a envie de poser la question vitale, cruciale : ces tableaux ne vous disent-ils rien ? Ils suscitent forcément quelque chose en vous. Et peu à peu, Jean Luc continuera de s'ouvrir vers la couleur, vers l'apaisement, vers de nouveaux projets (pourquoi pas explorer aujourd'hui le nu masculin ?) ; bref la question du peintre est bel et bien celle de l'homme face à la vie ; une vraie question d'inspiration. En effet, si un monde peuplé de tristesse et de désarroi et qui nous fait beaucoup parler ; fait couler de l'encre à l'écrivain ou en l'occurrence de l'huile au peintre, ne peut-on pas imaginer devenir aussi prolixe face à un monde fait d'apaisement et de liberté ? Telle sera donc sans doute la prochaine quête de Jean Luc qui nous promet de toutes façons de jolies et puissantes toiles.
" Pourquoi je peins ? Il y a très longtemps que ce désir était enfoui dans mon for intérieur et enfin je me suis autorisé à le réaliser... il était latent et il éclot aujourd'hui ! Suite à un séjour à Cadaquès, ville fétiche du peintre S. Dali, le lieu et son œuvre magistrale m'ont subjugué et plongé dans un univers si intense d'émotions que je n'avais qu'une envie : peindre à mon tour... et vous faire voyager ! Peindre est comme un élan, un besoin farouche et fougueux de raconter, de me raconter... Ma pratique artistique me permet de rentrer en communication au plus profond de mon être. Au travers de la spontanéité de mes gestes, de la recherche constante de l'harmonie des formes et des couleurs, je crée un lien entre vous et moi. Un pont entre votre univers émotionnel et le mien, un dialogue dépourvu de mots. Juste vous offrir un arrêt sur le temps à cœurs ouverts, pour que le partage et le voyage soient toujours au rendez vous. Grâce à vous je réalise mon rêve d'enfant ! "
Jean-Luc GELOSO
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Exposition du vendredi 23 au dimanche 25 octobre 2015,
Ouverte de 14H à 19H.
STUDIO VIA, 12 rue de Fontcalel, 11 700 Fontcouverte, Aude.
Contact: Christophe BARCELLA: 04 68 49 36 61
Vernissage le vendredi 23 octobre à partir de 19H.