Les fumeurs viennent peut-être de trouver, avec les antioxydants présents dans le miel, un remède naturel contre ces radicaux libres favorisés par le tabagisme, en cause dans l’augmentation du stress oxydatif et du risque cardiovasculaire. C’est ce que suggère cette étude malaisienne, publiée dans la revue Toxicological & Environmental Chemistry. Sans pour autant autoriser le tabagisme.
C’est la première étude à analyser les effets possibles du miel, ici de » Tualang » sur les niveaux de stress oxydatif des fumeurs, et donc, indirectement sur leur risque cardiovasculaire. L’étude a ainsi testé 12 semaines de supplémentation avec ce miel chez 64 fumeurs chroniques et 32 témoins non-fumeurs. Les fumeurs ont été répartis en 2 groupes sans supplémentation et avec supplémentation à raison de 20 g de miel / jour. Des prélèvements sanguins ont été réalisés au départ et à la fin de l’étude pour évaluer les niveaux d’antioxydants
L’analyse constate
· des niveaux d’antioxydants plus faibles chez les fumeurs vs non-fumeurs,
· une diminution significative du stress oxydatif et une amélioration du statut antioxydant chez le groupe supplémenté par rapport à avant l’intervention.
L’étude suggère ainsi que la consommation de miel permet de réduire les niveaux de stress oxydatif chez les fumeurs, contribuant ainsi à réduire aussi leur risque de maladie cardiovasculaire.
Source: Toxicological & Environmental Chemistry 2015; 1 DOI:10.1080/02772248.2015.1077959Tualang honey supplementation improves oxidative stress status among chronic smokers
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