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La France hollandaise apaisée à coups d’émeutes et de matraque !

Publié le 21 octobre 2015 par Delanopolis
Votre Pot aux Roses ! La France hollandaise apaisée à coups d’émeutes et de matraque !
1 - Coué-Coué président


«J’apaise la France», «Notre pays va mieux» : décidément François Hollande a une incommensurable capacité à nier les évidences. Puisqu’il est intelligent, du moins au sens énarchique et bureaucratique du terme, c’est à dire à la fois conformiste et manipulateur, il ne peut évidemment croire à cette fable. Tout son pari consiste donc à espérer que ses adversaires et l’immense cohorte des mécontents finiront par se lasser, accablés par sa bonhomie satisfaite et son mépris rigolard pour les critiques. Une guerre d’attrition en quelque sorte, un culbuto géant installé dans les jardins de l’Elysée.

C’est avec cette méthode qu’il gouverna jadis le parti socialiste et réussit les plus improbables synthèses, en reniant ses promesses et traficotant les résultats des congrès comme s’en plaignait alors Mélenchon. C’est comme cela aussi qu’il amena peu à peu la Corrèze au bord de la faillite.

Las ! La France n’est pas qu’une grande Corrèze, nonobstant l’ambition de ce chef de circonstance. Quand un foyer de mécontentement se calme, un autre démarre. Même les reporters du Monde et de Libération sont obligés d’entendre les huées qui accompagnent chaque déplacement de leur grand dispensateur de subventions. La Seine Saint Denis sous perfusion, sa foule multiculturelle barbue et voilée à souhait, lui font désormais un accueil digne des broncas autrefois réservées à Sarkozy.

Autre symbole indubitable d’apaisement, les avocats lillois ont eu droit à leurs premiers coups de matraque. Tout vient d’un malentendu. Jusqu’à présent, seuls les individus violents obtenaient gain de cause. Bonnets rouges, chauffeurs de taxis, paysans, salafistes, Roms : dès qu’un groupe se montre vraiment dangereux, le pouvoir recule. On l’a vu encore hier en Isère où des émeutiers ont eu droit aux gros yeux de Valls qui a beaucoup parlé de fermeté sans qu’aucune interpellation n’ait été faite. Aux Roms qui ont pris l’habitude d’obtenir des permissions de sortie dans les prisons en cassant des équipements publics, le parquet d’Albertville s’empresse de déclarer qu’il va examiner leur demande.

A Lille, la musique est différente. Ferme avec les bourgeois complexés et bien-élevés, comme au moment de la Manif pour tous, le gouvernement a dû considérer que les robins locaux n’oseraient pas se rebiffer et les a fait bousculer par les CRS. Mais ils ont résisté et leur rassemblement a dégénéré.

Là est la vraie menace pour Hollande : si les gentils et les propres-sur-eux finissent par s’énerver et comprendre que seule la force paie, il ne fera plus bon sortir dans la rue en étant membre du gouvernement.


2 - Droit d’auteur

L’activité de polémiste sur Atlantico étant moins rémunérée qu’une commission d’office pour avocats (si, si c’est possible ...), j’ai décidé, pour me refaire la cerise, adresser une note d’honoraires à François Fillon qui n’a eu que le mot d’enfumeur à la bouche pour qualifier Mou-Président. L’ancien Premier ministre en arrive également à la conclusion qu’il serait urgent et sain que le président démissionne, évidence que seul le principal intéressé ne partage pas.

Ayant longtemps rongé son frein sous Sarkozy, Fillon est sur la bonne voie : il est devenu irrespectueux.


3 - Turcs de tête

L’Union des mollassons européens est incapable d’adopter les mesures qui permettraient de trier les vrais des faux réfugiés politiques. Elle espère sous-traiter le problème à d’autres, en l’espèce le Grand Turc. Ce dernier, pour ne pas ouvrir sa sublime porte et envoyer ces migrants vers l’Ouest, se livre à un habile chantage, réclame des gros sous, des visas et de la considération par-dessus le bazar. Au fond, l’Europe est un peu comme notre président français : cédant à Obama, Poutine et tout un tas de super-méchants, elle a montré sa faiblesse et plus personne n’hésite à la molester.


4 - Toll for the trolls

Les Américains y ont pris goût. Après avoir rançonné BNP-Paribas de 9 milliards de dollars il y a un an et mis Volkswagen à l’amende, voilà désormais le Crédit agricole soulagé de 800 millions en billets verts pour avoir enfreint des règles que l’oncle Sam entend imposer au monde entier et qu’il définit tout seul, naturellement. Une fois de plus, l’inertie de l’Union européenne, qui n’envisage jamais de vraie rétorsion, démontre l’inanité de cette construction qui prend l’eau de partout.


5 - Pariscide

Haussmann a remodelé Paris selon un principe simple et profondément démocratique. N’importe quel citoyen pouvait prendre le chemin de fer et, en quelques heures, rejoindre une gare qui, ouverte sur une large avenue ou un vaste boulevard, l’amenait directement et rapidement au centre de sa capitale. C’était la contrepartie de l’organisation radio-concentrique de la France : des percées convergeaient vers le coeur, tout était fait pour faciliter les déplacements.

Aujourd’hui, Hidalgo, aggravant la politique de Delanoë, transforme la ville en une réserve à bobos, multiplie les barrières à l’entrée et les entraves au déplacement. Comme tout organe insuffisamment irrigué, la ville se nécrosera. Jacques Myard, maire de Maisons-Laffitte, a décidé d’interdire symboliquement à Hidalgo de se rendre dans sa commune. C’est un exemple que tous devraient suivre.




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