Chroniqué par Séverine
:star: Les profondeurs de James Grippando
Nombre de pages : 400
Editeur : Mosaic
Date de sortie : 30 septembre 2015
Langue : Français
ISBN-10: 2280282321
ISBN-13: 978-2280282321
Prix Editeur : 18,90€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Les marais des Everglades sont troubles, ce matin. On vient de trouver le corps d’une femme. Une femme noire. Abe est procureur, réputé irréprochable et sans tache et, pour lui, cette scène de crime n’est pas différente d’une autre. Mais quand on identifie le corps, et que l’agent Victoria Santos lui demande s’il connaît cette femme, Abe hésite à répondre… Une seconde d’hésitation qui le propulse du côté des suspects. Et l’entraîne dans les profondeurs d’une spirale infernale le jour où sa propre femme, Angelina, disparaît à son tour.
Mon avis :
Abe Beckham fait partie du bureau du procureur général à Miami. C’est un homme intègre, dont le très bon travail est reconnu à la fois par son bureau et par les forces de police avec lesquelles il a l’habitude de coopérer lorsqu’il s’occupe des enquêtes et procès qu’on lui confie. Marié à la belle Angelina, il a pour ainsi dire une vie parfaite, même s’il n’oublie pas Samantha, sa première femme et grand amour décédé d’un cancer quelques années auparavant. En outre, il doit également s’occuper de J.T., le frère de Samantha, atteint de bipolarisme, ce qui engendre des difficultés avec Angelina, qui aimerait bien qu’Abe passe définitivement à autre chose.
Alors qu’il pensait se rendre sur une scène de crime comme les autres, Abe se retrouve mêlé intimement à une sordide affaire. En effet, la femme retrouvée morte est une ancienne connaissance ! Est-ce une énième victime du tueur en série surnommé Cutterqui sévit à Miami et abandonne ses cadavres de femmes dans les Everglades ? Ou bien un copycat ? Plusieurs éléments concordent et rappellent sa signature, mais d’autres divergent et Victoria Santos, l’agent du FBI en charge de l’enquête, ne met aucune option de côté, et en vient à soupçonner Abe lui-même, d’autant plus qu’Angelina, sa femme, disparaît soudainement sans laisser de traces !
Dans ce thriller habilement ficelé, James Grippando nous prend littéralement aux tripes et nous embarque dans une enquête qu’on n’a vraiment du mal à lâcher ! On suit l’histoire du point de vue d’Abe et on est rapidement de son côté, même si ses « petites »omissions nous poussent parfois à nous interroger. Pourquoi Abe, que l’on imagine irréprochable dissimule-t-il des faits à l’agent du FBI ? Mais, l’acharnement de Victoria Santos à le considérer comme coupable et la détresse d’Abe qui fait tout pour retrouver sa femme font de lui un personnage attachant, que l’on apprécie rapidement.
Le background du roman est bien développé et intéressant : en plus de sombres histoires d’adultères, sont évoqués l’esclavage officiellement aboli en 1865, les difficiles conditions de travail des coupeurs de canne à sucre, le racisme et les grandes entreprises qui multiplient fraudes et machinations. À aucun moment du récit, on ne s’ennuie et on dévore Les profondeurs d’un bout à l’autre, car l’écriture est fluide, les dialogues souvent savoureux et bien menés et les rebondissements s’enchainent sans que l’on s’en lasse. Si je devais reprocher quelque chose à ce thriller, c’est qu’il reste somme toute assez classique, et que la fin n’est pas si surprenante que ça. Mais, j’ai passé un très bon moment avec et je vous le conseille !
Chroniqué par Séverine
:star: Les profondeurs de James Grippando
Nombre de pages : 400
Editeur : Mosaic
Date de sortie : 30 septembre 2015
Langue : Français
ISBN-10: 2280282321
ISBN-13: 978-2280282321
Prix Editeur : 18,90€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Les marais des Everglades sont troubles, ce matin. On vient de trouver le corps d’une femme. Une femme noire. Abe est procureur, réputé irréprochable et sans tache et, pour lui, cette scène de crime n’est pas différente d’une autre. Mais quand on identifie le corps, et que l’agent Victoria Santos lui demande s’il connaît cette femme, Abe hésite à répondre… Une seconde d’hésitation qui le propulse du côté des suspects. Et l’entraîne dans les profondeurs d’une spirale infernale le jour où sa propre femme, Angelina, disparaît à son tour.
Mon avis :
Abe Beckham fait partie du bureau du procureur général à Miami. C’est un homme intègre, dont le très bon travail est reconnu à la fois par son bureau et par les forces de police avec lesquelles il a l’habitude de coopérer lorsqu’il s’occupe des enquêtes et procès qu’on lui confie. Marié à la belle Angelina, il a pour ainsi dire une vie parfaite, même s’il n’oublie pas Samantha, sa première femme et grand amour décédé d’un cancer quelques années auparavant. En outre, il doit également s’occuper de J.T., le frère de Samantha, atteint de bipolarisme, ce qui engendre des difficultés avec Angelina, qui aimerait bien qu’Abe passe définitivement à autre chose.
Alors qu’il pensait se rendre sur une scène de crime comme les autres, Abe se retrouve mêlé intimement à une sordide affaire. En effet, la femme retrouvée morte est une ancienne connaissance ! Est-ce une énième victime du tueur en série surnommé Cutterqui sévit à Miami et abandonne ses cadavres de femmes dans les Everglades ? Ou bien un copycat ? Plusieurs éléments concordent et rappellent sa signature, mais d’autres divergent et Victoria Santos, l’agent du FBI en charge de l’enquête, ne met aucune option de côté, et en vient à soupçonner Abe lui-même, d’autant plus qu’Angelina, sa femme, disparaît soudainement sans laisser de traces !
Dans ce thriller habilement ficelé, James Grippando nous prend littéralement aux tripes et nous embarque dans une enquête qu’on n’a vraiment du mal à lâcher ! On suit l’histoire du point de vue d’Abe et on est rapidement de son côté, même si ses « petites »omissions nous poussent parfois à nous interroger. Pourquoi Abe, que l’on imagine irréprochable dissimule-t-il des faits à l’agent du FBI ? Mais, l’acharnement de Victoria Santos à le considérer comme coupable et la détresse d’Abe qui fait tout pour retrouver sa femme font de lui un personnage attachant, que l’on apprécie rapidement.
Le background du roman est bien développé et intéressant : en plus de sombres histoires d’adultères, sont évoqués l’esclavage officiellement aboli en 1865, les difficiles conditions de travail des coupeurs de canne à sucre, le racisme et les grandes entreprises qui multiplient fraudes et machinations. À aucun moment du récit, on ne s’ennuie et on dévore Les profondeurs d’un bout à l’autre, car l’écriture est fluide, les dialogues souvent savoureux et bien menés et les rebondissements s’enchainent sans que l’on s’en lasse. Si je devais reprocher quelque chose à ce thriller, c’est qu’il reste somme toute assez classique, et que la fin n’est pas si surprenante que ça. Mais, j’ai passé un très bon moment avec et je vous le conseille !