Lorsque la droite républicaine reviendra au pouvoir (je le
souhaite le plus vite possible), j’espère qu’elle reprendre cette proposition
que je lui fais. Abroger les lois
Besson en faveur des gens du voyage.
Ces lois Besson sont aberrantes. Elles pèsent grandement sur
les communes, y compris les plus modestes. Dans le cadre d’une générosité
unilatérale, sans contrepartie.
Je réitère régulièrement cette proposition durant la période
estivale. Les journaux locaux relatent régulièrement les agissements, beaucoup délictueux,
des gens du voyage. Appropriation violente de terrains privés ou communaux,
menaces sur représentants de la république, dégradation, vandalisme, etc…
Pendant qu’on en parle, j’avais noté cet été un élément de
langage (que je trouvais assez insupportable) chez le Midi-Libre. Nommer les
gens du voyage « évangélistes », plutôt que « gens du voyage ».
Sans doute une volonté de moins les stigmatiser. Pour plutôt amener la
stigmatisation sur « l’évangile », et sur les religions qui s’en
inspire… (pas d’amalgame, hein…).
A Castres
ou dans
l’Isère, certains gens du voyage valident cette proposition, en bravant une
nouvelle fois l’ordre républicain. J’ai le souvenir cet été d’une autoroutebloquée en Picardie, et d’une République qui s’est couchée, une nouvelle fois,
devant ceux qui veulent la faire plier.
La République doit être généreuse. Mais il y a la simple
contrepartie du respect. Du respect il n’y en a plus. Et cette
générosité a un prix financier et humain inéquitable. Je pense qu’il faut
revenir sur les lois Besson.
Et en attendant, il faut que la République soit ferme avec
ceux qui lui crachent à la figure. A Castres, en Isère ou ailleurs. Parce que Marianne, elle en a un peu marre de se faire rentrer dedans...