Lundi dernier avait lieu au Carreau du Temple à Paris le défilé Comptoir des Cotonniers, prochaine saison à savoir automne-hiver 2008-09.
Défilé auquel j'ai eu le plaisir d'assister (au 3ème rang, même pas reléguée au fond..) en compagnie d'autres blogueuses (Miss Hello, Anne-so, Vert Cerise... les autres sont restées cachées...).
Premier défilé donc. Avec le groupe Moriarty en live, je dois dire que ça donne une ambiance sympa. Force m'est de constater à mon grand désarroi que les mannequins sont quand même vachement belles, rien à redire, rien à médire (enfin si, vu de profil elles marchent tout de même bizarrement). Par contre le contraste entre les mannequins pros et les duos mère-fille qui se mêlaient au défilé m'a fait prendre conscience de quelque chose.
JE SAIS pourquoi les mannequins font la gueule.
Yep.
La mannequin pro qui défile, tu la regardes, elle est belle certe mais elle tire la tronche, du coup tu préfère regarder les vêtements qu'elle porte : c'est plus avenant.
La mannequin occasionnelle qui est trop contente d'être là, elle a un sourire éclatant. Elle irradie. Du coup tu scotches sur son air émerveillé qui éclipse totalement les fringues.
C'est aussi bête que ça.
Je m'en suis vraiment rendue compte. Pas un souvenir des vêtements que portaient les mères et filles, par contre je me souviens de leur visage. Les mannequins pros : absolument l'inverse.
Comme quoi c'est important de sourire dans la vie (je note Dory, pour ma prochaine session d'auto-photo...)
Bref.
Le défilé donc.
J'ai noté : beaucoup de tons taupe, poudrés, gris, faux noir etc.. MAIS avec une touche d'orange pour relever le tout.
Pas de robe longue, mais des maxi-jupes. Une robe chocolat sublime ceinturée avec des petits froufrous. Et de superbes chaussures. Dont des bottes plates grises qui ouvraient le défilé.
Morceaux choisis :
Comptoir donc qui continue dans un look sobre chic et tendance, un poil Isabel Marantesque par moments. Je dois avouer que j'ai flashé sur certaines pièces qui me tardent (enfin pas trop quand même, on n'a pas encore goûté à l'été) de voir en boutiques.
Et Comptoir qui continue de jouer sur la dualité mère-fille. Duo qui est devenu l'emblème de la marque.
A noter d'ailleurs la parution d'un livre de recettes, justement livrées par les mères et leurs filles et empreint de ce côté familial et filial. 29 euros, dispo en boutique Comptoir des Cotonniers et en librairie. Les droits étant reversés à l'association Vivre comme avant.
Je n'ai pas encore testé, mais la recette des lasagnes d'aubergines au jambon cru me fait de l'oeil. Je vous la livrerai certainement un de ces prochains dimanches.
Encore merci à Aurore pour son invitation.