L’infini + Un de Amy Harmon

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chroniqué par Coxe

:star: L’infini + Un de  Amy Harmon

Broché: 430 pages
Editeur : R-jeunes adultes
Date de sortie : 16 septembre 2015
Collection : R
Langue : Français
ISBN-10: 2221156153
ISBN-13: 978-2221156155
Prix Editeur : 17,90€
Disponible sur Liseuse : OUI

Résumé :

Superstar internationale, Bonnie Rae Shelby a tout pour elle : l’argent, la beauté, la gloire et… l’envie d’en finir avec la vie. Finn Clyde, lui, n’est rien et ne possède rien, à part son intelligence et son cynisme à toute épreuve. La seule chose qu’il demande : qu’on lui donne enfin sa chance. Une main tendue et quelques coïncidences plus loin, et les voilà engagés dans un périple qui pourrait les transformer que les anéantir. Une romance addictive où il est question d’étoiles filantes, aussi bien de cages plus ou moins dorées et de destinées forgées envers et contre tout.

Mon avis :

Amy Harmon, auteure du phénomène Young Adult « Nos faces cachées », nous avait conquis avec cette histoire poignante. Elle réitère avec brio dans son dernier roman, L’infini + Un, un road-trip rempli de douceur, de paradoxes et de poésie arithmétique et harmonique.

Tout le monde connait Bonnie Rae Shelby – la petite fiancée de l’Amérique – cette icône adulée de la Pop Country depuis l’enfance et bonne qu’à chanter selon sa grand-mère et manager.
Dépossédée, bridée, à bout de souffle, elle n’aspire qu’à lâcher prise, à s’échapper. Elle ne veut pas mourir, seulement en finir avec cette vie qui ne lui a jamais appartenu. C’est à cet instant même que Finn Clyde aperçoit sa silhouette en équilibre sur le parapet du pont enjambant la Mystic River.

Finn, lui, n’a que chiffres, logique et amertume dans son esprit, c’est le garçon qui aimerait rester dans l’ombre. Un suiveur plutôt qu’un meneur mais qui la plupart du temps dévie les erreurs des autres, endosse les torts au prix fort. C’est une victime de son innocence et un coupable d’avoir fait de mauvais choix ; les choix du désespoir qui le confinent dans la peur d’exister.

Voici le point de convergence de Bonnie et Clyde, de deux âmes esseulées, incomplètes, endeuillées, mais destinées à prendre la route ensemble. Ces deux opposés s’attirent irrésistiblement l’un à l’autre en défiant toute logique. C’est un paradoxe qui ne répond à aucune théorie, une rencontre qui bouleverse, chamboule mais qui donne un sens au chaos dans lequel ces deux êtres vont être plongés. Leur périple entre alors en résonance avec l’épopée tragique des hors-la-loi Clyde Barrow et Bonnie Parker. Un destin qui s’acharne, un chemin semé d’embûches et de rencontres humaines, sincères et touchantes, les attendent.

Cette traversée est un voyage initiatique où l’on apprend à connaitre l’Autre et soi-même. Un voyage où l’on prend conscience que se perdre est une façon de mieux se retrouver et que tendre sa main, avoir foi en son prochain, faire preuve d’abnégation peut changer la donne.

Ce cheminement éreintant sera une bouffée d’air salvatrice, une impulsion. Une pulsion de vie insufflée à deux moitiés à la recherche de leur reflet et dont la joie de vivre est en dormance depuis bien trop longtemps. Les portraits de ces personnages se dévoilent par petites touches entre confidences susurrées, taquineries et disputes dans l’espace rassurant de la vieille Chevrolet.
On découvre alors une Bonnie solaire, déterminée, immensément généreuse et forte, dotée d’une candeur enfantine parfois exaspérante parfois touchante. On s’aperçoit aussi qu’elle est bien plus clairvoyante qu’elle ne le laisse paraître même si c’est un véritable aimant à catastrophe. À sa manière, en faisant fi des apparences et avec sa voix enchanteresse elle révélera peu à peu une tendresse profondément enfouie chez Finn ; un homme infiniment beau et bon qui trouve des solutions aux problèmes et qui résoudra l’équation parfaite.

« Combien font l’infini plus un ? »

L’Infini + un est un ouvrage intimiste, rythmé par de longues heures de route et le bourdonnement de la Chevrolet. On aurait presque l’impression d’être avec eux à l’arrière de la voiture, comme un témoin de cette histoire d’amour qui devient une évidence.
Malheureusement un passage à vide survient au trois quarts du livre et cela rompt la progression du récit jusqu’à son apogée. Un fait dû aux quelques longueurs qui freinent l’inertie qui se met lentement en place. C’est vraiment dommage car l’histoire aurait pu être épique.

Mais lire Amy Harmon c’est se laisser porter par cette écriture simple, sans vaine séduction, qui s’immisce en nous pour en effleurer nos émotions. C’est une caresse pour l’âme, une leçon de vie qui nous rappelle qu’il suffit de lever les yeux pour percevoir cette beauté, cette poésie qui se loge dans les endroits les plus inattendus. C’est une ode à l’amour, à la bonté, à la vie et à l’infini.

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Chroniqué par Coxe

:star: L’infini + Un de  Amy Harmon

Broché: 430 pages
Editeur : R-jeunes adultes
Date de sortie : 16 septembre 2015
Collection : R
Langue : Français
ISBN-10: 2221156153
ISBN-13: 978-2221156155
Prix Editeur : 17,90€
Disponible sur Liseuse : OUI

Résumé :

Superstar internationale, Bonnie Rae Shelby a tout pour elle : l’argent, la beauté, la gloire et… l’envie d’en finir avec la vie. Finn Clyde, lui, n’est rien et ne possède rien, à part son intelligence et son cynisme à toute épreuve. La seule chose qu’il demande : qu’on lui donne enfin sa chance. Une main tendue et quelques coïncidences plus loin, et les voilà engagés dans un périple qui pourrait les transformer que les anéantir. Une romance addictive où il est question d’étoiles filantes, aussi bien de cages plus ou moins dorées et de destinées forgées envers et contre tout.

Mon avis :

Amy Harmon, auteure du phénomène Young Adult « Nos faces cachées », nous avait conquis avec cette histoire poignante. Elle réitère avec brio dans son dernier roman, L’infini + Un, un road-trip rempli de douceur, de paradoxes et de poésie arithmétique et harmonique.

Tout le monde connait Bonnie Rae Shelby – la petite fiancée de l’Amérique – cette icône adulée de la Pop Country depuis l’enfance et bonne qu’à chanter selon sa grand-mère et manager.
Dépossédée, bridée, à bout de souffle, elle n’aspire qu’à lâcher prise, à s’échapper. Elle ne veut pas mourir, seulement en finir avec cette vie qui ne lui a jamais appartenu. C’est à cet instant même que Finn Clyde aperçoit sa silhouette en équilibre sur le parapet du pont enjambant la Mystic River.

Finn, lui, n’a que chiffres, logique et amertume dans son esprit, c’est le garçon qui aimerait rester dans l’ombre. Un suiveur plutôt qu’un meneur mais qui la plupart du temps dévie les erreurs des autres, endosse les torts au prix fort. C’est une victime de son innocence et un coupable d’avoir fait de mauvais choix ; les choix du désespoir qui le confinent dans la peur d’exister.

Voici le point de convergence de Bonnie et Clyde, de deux âmes esseulées, incomplètes, endeuillées, mais destinées à prendre la route ensemble. Ces deux opposés s’attirent irrésistiblement l’un à l’autre en défiant toute logique. C’est un paradoxe qui ne répond à aucune théorie, une rencontre qui bouleverse, chamboule mais qui donne un sens au chaos dans lequel ces deux êtres vont être plongés. Leur périple entre alors en résonance avec l’épopée tragique des hors-la-loi Clyde Barrow et Bonnie Parker. Un destin qui s’acharne, un chemin semé d’embûches et de rencontres humaines, sincères et touchantes, les attendent.

Cette traversée est un voyage initiatique où l’on apprend à connaitre l’Autre et soi-même. Un voyage où l’on prend conscience que se perdre est une façon de mieux se retrouver et que tendre sa main, avoir foi en son prochain, faire preuve d’abnégation peut changer la donne.

Ce cheminement éreintant sera une bouffée d’air salvatrice, une impulsion. Une pulsion de vie insufflée à deux moitiés à la recherche de leur reflet et dont la joie de vivre est en dormance depuis bien trop longtemps. Les portraits de ces personnages se dévoilent par petites touches entre confidences susurrées, taquineries et disputes dans l’espace rassurant de la vieille Chevrolet.
On découvre alors une Bonnie solaire, déterminée, immensément généreuse et forte, dotée d’une candeur enfantine parfois exaspérante parfois touchante. On s’aperçoit aussi qu’elle est bien plus clairvoyante qu’elle ne le laisse paraître même si c’est un véritable aimant à catastrophe. À sa manière, en faisant fi des apparences et avec sa voix enchanteresse elle révélera peu à peu une tendresse profondément enfouie chez Finn ; un homme infiniment beau et bon qui trouve des solutions aux problèmes et qui résoudra l’équation parfaite.

« Combien font l’infini plus un ? »

L’Infini + un est un ouvrage intimiste, rythmé par de longues heures de route et le bourdonnement de la Chevrolet. On aurait presque l’impression d’être avec eux à l’arrière de la voiture, comme un témoin de cette histoire d’amour qui devient une évidence.
Malheureusement un passage à vide survient au trois quarts du livre et cela rompt la progression du récit jusqu’à son apogée. Un fait dû aux quelques longueurs qui freinent l’inertie qui se met lentement en place. C’est vraiment dommage car l’histoire aurait pu être épique.

Mais lire Amy Harmon c’est se laisser porter par cette écriture simple, sans vaine séduction, qui s’immisce en nous pour en effleurer nos émotions. C’est une caresse pour l’âme, une leçon de vie qui nous rappelle qu’il suffit de lever les yeux pour percevoir cette beauté, cette poésie qui se loge dans les endroits les plus inattendus. C’est une ode à l’amour, à la bonté, à la vie et à l’infini.