Quels sont donc les secrets pour réussir avec l’analyse graphique ?
La base de la base : les courbes de prix
Une courbe de prix est une séquence de prix sur un temps donné. Un type de courbe très prisé des investisseurs est celle construite avec des barres verticales (les bar-charts), dont le sommet et la base représentent respectivement le cours le plus haut et le cours le plus bas atteint durant un jour, une semaine ou un mois. Le cours de fermeture y est représenté par une fine ligne verticale.
La hauteur de la barre verticale montre l’amplitude des cours sur cette période, et exprime ainsi la volatilité. Les chandeliers japonais, également très prisés, sont une variante de ce type de graphique.
Les indicateurs techniques, base de l’analyse statistique
Cela va du stochastique au bollinger en passant par le MACD (hum, celui-ci me donne faim …).
Par l’intermédiaire de ces indicateurs, les statisticiens essayent de modéliser l‘évolution des prix. En effet, ils sont convaincus que le passé peut les éclairer sur l’avenir, et que les cours du passé peuvent donc être projetés pour prévoir les prix futurs : l’histoire se répète. Ils partent du postulat que toute l’information disponible sur un titre financier est déjà fidèlement intégrée à son cours. Dans cette perspective, il n’y a donc aucune raison d’essayer de repérer des valeurs “aux fondamentaux sous-évalués”, et il vaut mieux travailler à détecter les tendances très tôt pour les acheter ou les vendre avant tout le monde.
Détecter les tendances : les moyennes mobiles
Au coeur de l’analyse graphique se trouve l’observation que les cours évoluent de trois façons. Ils montent, descendent ou stagnent. Le facteur clé de succès est de repérer une de ces trois tendances et de s’y coller jusqu’à repérer un autre signal montrant que la situation a changé. Une méthode pour faire ça est celle des moyennes mobiles.
Une des plus utilisées est celle qui se fonde sur les prix de clôture. Pour calculer la moyenne mobile (MM) à 5 jours (MM5), il suffit d’additionner les 5 derniers cours de clôture et de les diviser par 5.
Exemple:
- Cours jour 1 : 10
- Cours jour 2 : 12
- Cours jour 3 : 10
- Cours jour 4 : 13e construite avec des barres verticales (les bar-charts), dont le sommet et la base représentent respectivement le cours le plus haut et le cours le plus bas atteint durant un jour, une semaine ou un mois. Le cours de fermeture y est représenté par une fine ligne verticale.
La hauteur de la barre verticale montre l’amplitude des cours sur cette période, et exprime ainsi la volatilité. Les chandeliers japonais, également très prisés, sont une variante de ce type de graphique.
Les indicateurs techniques, base de l’analyse statistique
Cela va du stochastique au bollinger en passant par le MACD (hum, celui-ci me donne faim …).
Par l’intermédiaire de ces indicateurs, les statisticiens essayent de modéliser l‘évolution des prix. En effet, ils sont convaincus que le passé peut les éclairer sur l’avenir, et que les cours du passé peuvent donc être projetés pour prévoir les prix futurs : l’histoire se répète. Ils partent du postulat que toute l’information disponible sur un titre financier est déjà fidèlement intégrée à son cours. Dans cette perspective, il n’y a donc aucune raison d’essayer de repérer des valeurs “aux fondamentaux sous-évalués”, et il vaut mieux travailler à détecter les tendances très tôt pour les acheter ou les vendre avant tout le monde.
Détecter les tendances : les moyennes mobiles
Au coeur de l’analyse graphique se trouve l’observation que les cours évoluent de trois façons. Ils montent, descendent ou stagnent. Le facteur clé de succès est de repérer une de ces trois tendances et de s’y coller jusqu’à repérer un autre signal montrant que la situation a changé. Une méthode pour faire ça est celle des moyennes mobiles.
Une des plus utilisées est celle qui se fonde sur les prix de clôture. Pour calculer la moyenne mobile (MM) à 5 jours (MM5), il suffit d’additionner les 5 derniers cours de clôture et de les diviser par 5.
Exemple:
- Cours jour 1 : 10
- Cours jour 2 : 12
- Cours jour 3 : 10
- Cours jour 4 : 13
- Cours jour 5 : 15
MM5 = (10+12+10+13+15)/5 = 60/5 = 12.
Si le jour suivant, le cours de clôture est à nouveau 15, on obtient MM5 = 65/5 = 13, et ainsi de suite.
Une MM croissante peut indiquer une tendance haussière, de la même façon qu’une MM décroissante peut indiquer une tendance baissière.
Vous pouvez également jauger la tendance en regardant si le dernier cours est situé au-dessus ou au-dessous de la moyenne mobile.Si une moyenne mobile de 13 sur une courte période dépasse une moyenne mobile prise sur une période plus longue, vous avez un signal d’achat. De même, si elle la coupe “par le haut”, vous avez un signal de vente.
Les moyennes mobiles sont très fiables, surtout lorsqu’elles sont appuyées par des volumes de transactions en hausse, ce qui peut indiquer que les investisseurs institutionnels (les fameux “zinzins”) renforcent la tendance.
Mais les tendances ne durent jamais …
Acheter dans les creux avec l’analyse chartiste
Les cours n’ont pas pour habitude d’évoluer en ligne droite. Ca se saurait ! Non non, au lieu de ça, ils dessinent des pics et des creux, de part et d’autre de la courbe de tendance.
Lors d’une phase haussière, un trader à court terme s’efforcera donc de maximiser ses plus-values en achetant des titres dans les nombreux creux qui jalonnent le chemin de la hausse générale.
La fréquence à laquelle le trader fera ça dépend de son intérêt pour le trading et ses frais de transactions, mais une règle d’or est d’utiliser les graphes à long terme pour déceler les tendances, et des graphes à plus court terme pour identifier les opportunités d’achat ou de vente.
Les points de résistance se forment au sommet de chaque hausse prolongée, à mesure que les traders prennent leurs bénéfices, et au creux de chaque baisse prolongée, à mesure que les stock-pickers rachètent des titres à bons prix.
En gardant un oeil sur les résistances précédentes d’un cours, le chartiste en prolonge la ligne horizontale vers l’avenir, en espérant que cela lui permettra d’identifier les prochaines résistances et, selon le cas, acheter ou vendre.
Le mot de la fin
L’analyse graphique peut, au même titre que l’analyse fondamentale, fournir de bons outils pour réussir en bourse. Mais comme tout outil, il n’est jamais aussi bon que la personne qui s’en sert.
Un chartiste “bullish” (haussier) ou “bearish” (baissier), saura toujours trouver une ligne pour justifier son point de vue. Une tendance haussière ne sert plus à rien lorsqu’une entreprise publie un profit warning. Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain: l’analyse graphique est bel et bien utile, mais elle n’est qu’un facteur parmi d’autres dans le succès d’une stratégie d’investissement.
Et toi cher lecteur ? Plutôt chartiste ou “fondamentaliste” ?
Par Laurent Curau, Café de la Bourse