« Mon Père est femme de ménage » est un premier essai cinématographique de Saphia Azzedine, durant lequel elle a su présenter une facette de la France peu connue du grand public, où la stigmatisation peut être faite, pas seulement par des couches sociales supérieures à l’égard de celles inférieures, mais aussi dans la même couche sociale. Saphia est une écrivaine. Son premier roman, Confidences à Allah, a fait l’objet d’une adaptation théâtrale au Festival Off d’Avignon en 2008. Mon père est une femme de ménage est son second livre, qu’elle a décidé de transposer ensuite sur grand écran.
Polo, est placé entre une mère alitée et une sœur qui rêve d’être miss, le seul qui s’en sort à ses yeux, est son père. Hélas, il est femme de ménage. Ce statut le hante tout au long du film et il essaye par tous les moyens de vaincre son complexe en aidant son père et en s’impliquant dans son entreprise d’entretien ménager, le métier qu’il a découvert et a pu apprécié à sa juste valeur comme tout autre métier noble. D’abord il a appris à appeler son père Homme de ménage à la place de femme de ménage, ce qui nous rappelle le machisme qui règne encore dans la société française actuelle.
Le film est intéressant dans le sens où il appelle à une revue des normes sociales qui stigmatisent certains métiers indispensables dans nos sociétés, l’auteur lance par la même occasion un appel aux familles pour reconnaitre à leur juste valeur les personnes exerçant ces métiers.
L’adolescent n’osait pas déclarer sa flamme à une fille bourgeoise qu’il connaît depuis plusieurs années mais finalement il y arrive, après avoir fait un travail de fond sur ses sentiments et après avoir pu vaincre ses complexes.
Source : Blog de Ménage-Pro, entreprise spécialisée en entretien ménager résidentiel et commercial, service d’hommes et femmes de ménage professionnelle dans la grande région de Montréal, Québec et Gatineau. L’entreprise offre un service professionnel incluant produits de nettoyage et équipement de ménage.
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