De multiples et complexes facteurs peuvent expliquer pourquoi certaines personnes vivent beaucoup plus longtemps que d’autres. Mais l’identification d’une signature précise de l’espérance de vie reste u défi. Cette étude suggère que le profil métabolique pourrait bien être l’un de ces facteurs prédictifs de la longévité. Ici, la démonstration est effectuée sur le ver Caenorhabditis elegans (C. elegans), un modèle reconnu pour l’étude de nombreux processus biologiques. Ces travaux, publiés dans le Journal of Proteome Research suggèrent que le métabolisme pourrait révéler le vieillissement, sa rapidité et donc être un excellent indicateur de l’espérance de vie.
L’équipe de l’Imperial College London a regardé si les profils métaboliques pouvaient apporter de nouveaux indices sur l’espérance de vie. Les chercheurs ont comparé les changements métaboliques chez des vers normaux et des vers à longue vie en raison de mutations génétiques. La recherche montre que
· les niveaux de 26 métabolites permettent d’évaluer les durées de vie des vers,
· le vieillissement s’amorce à des âges différents chez les 2 types de vers,
· les profils métaboliques à mi-vie traduisent chez les vers à durée de vie un vieillissement 40% plus rapide que chez leurs homologues à longue vie (Voir schéma ci-contre).
Le métabolisme pourrait donc être une nouvelle voie de détection possible du vieillissement et les s recherches se poursuivent pour préciser ces biomarqueurs métaboliques de l’espérance de vie.
Source: Journal of Proteome Research September 18, 2015 DOI: 10.1021/acs.jproteome.5b00442 Metabolic Youth in Middle Age: Predicting Aging in Caenorhabditis elegans Using Metabolomics
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