Magazine Société

Ces rebuts de la société

Publié le 19 octobre 2015 par Novelist225

Combien en ai-je croisé au long de mes courses et balades durant ces soixante douze heures ?

Je ne saurais le dire, tant leur nombre semble s'accroître au fil des jours...

Eux, ce sont les malades mentaux, ces personnes atteintes de démence, de troubles mentaux. Ils traînassent dans nos rues dans l'indifférence la plus totale. Et moi je m'interroge...

Je peine à comprendre comment une société marquée d'une forte aura d'exhibitionnisme, de clinquant, peut s'accommoder de tableaux autant poignant que repoussant ? Ils font partie du décor, se confondant aux ordures qui jalonnent nos rues et ruelles.

Je ne m'explique point ce manque de solidarité dans une Afrique qui gueule sa fibre solidaire à longueur de journée. Pourquoi en cette période de campagne électorale, je n'entends pas le moindre son de cloche du côté des candidats au fameux fauteuil ? Aurait-on peur d'une probable malédiction qu'ils trimballeraient dans leur sillage ? Et pourtant, vis-à-vis d'eux, l'Etat doit assumer ses responsabilités. On n'abandonne pas comme de vulgaires chiens errants, des fils et des filles malades.

Que dire alors des familles ? Si la crasse qu'ils trimballent valait son pesant d'or, leur demeure ne désemplirait pas de personnes aux liens de parenté avérés ou fabriqués de toutes pièces.

On projette de construire des maternités. Belle initiative ô combien louable. Toutefois, l'enfant né dans ces structures sanitaires est appelé à devenir un adulte qui doit pouvoir compter sur la société même en cas de maladie grave.

L'hôpital psychiatrique de Bingerville manque de tout. Les rares centres d'accueil affichent également grise mine. Les malades mentaux se meurent comme des chiens, quand le citoyen lambda encourt le danger de se faire agresser à n'importe quel moment.

Il est grand temps que les choses évoluent !

Félicité Annick FOUNGBÉ ZIMO épse DE SOUZA


Retour à La Une de Logo Paperblog