Plusieurs années qu’on attendait de découvrir Green Inferno, l’hommage cannibale d’Eli Roth. Clairement, on commençait à désespérer de le voir arriver chez nous. Il faut dire que le film s’est heurté, entre autre, à la censure. Plus de deux ans après sa présentation au Festival de Toronto, le film débarque enfin chez nous, en e-cinéma.
Chez WAG, on aime les films d’horreur, même si le genre peine à se renouveler depuis quelques années. Un de nos derniers bons souvenirs ? Hostel, sorti en 2006 (oui déjà), du même Eli Roth. De quoi espérer le meilleur pour Green Inferno.
Voilà un film qui divise, ce qui est souvent le cas avec des films aussi… radicaux ! Certains crient au navet tandis que les autres apprécient la comédie noire qu’est Green Inferno. Je fais clairement partie du deuxième club.
OK, les comédiens ne sont pas tous bons, OK la première partie est beaucoup trop longue, OK l’image est parfois moche… OK, il y a beaucoup de défauts. Green Inferno est un film d’horreur à prendre absolument au 1000ème degré pour être savouré comme il se doit. Une fois qu’on accepte le fait que le film est à mi-chemin entre le gore et la comédie, tout va beaucoup mieux et on se surprend à passer un agréable moment.
Attention, quand je dis agréable je ne veux pas dire facile. Évidemment, âmes sensibles s’abstenir. Ça charcute pas mal dans Green Inferno. Je recommande même de ne pas manger juste avant de découvrir le film, relents possibles voire probables. Aperçu ci-dessous.
En clair, Eli Roth s’en sort plutôt bien avec son film de cannibales. Il parvient à rendre un hommage à ses films cultes tout en faisant quelque chose bien différent et ancré dans l’actualité.
C’est à l’occasion du dernier Festival de Deauville que j’ai pu découvrir cette petite boucherie au cours d’une séance spéciale (une projection nocturne au CID). Le lendemain, on me proposait deux tables rondes, la première avec Lorenza Izzo, l’actrice principale et la seconde avec Eli Roth, le réalisateur.
Deux très belles et longues rencontres au cours desquelles nous avons pu échanger sur Green Inferno, bien sûr, mais également sur Knock Knock (présenté également à Deauville).
Des échanges sans langues de bois et passionnants où les visions de Lorenzo Izzo et de son mari & réalisateur Eli Roth s’entrecroisent. Nous avons notamment pu discuter des difficiles conditions de tournage en Amérique du Sud, des maquillages ou effets spéciaux ou encore des références d’Eli Roth pour son film.
Si vous êtes intéressés par les détails de ces deux interviews, je vous invite à aller lire les deux articles dédiés de Ciné Nerd.
Alors, vous avez envie de tenter l’expérience Green Inferno ? Il n’y a plus qu’à. Vous pouvez vous rendre sur vos services de vidéo à la demande pour vous faire une petite frayeur.