Ce matin, j’écris à la suite de la lecture d’un article du site du Financial Times intitulé : « The new leadership ».
Twitté par l’auteur, « What does #leadership mean to you? I ask 7 young leaders », c’est apparemment à la jeune génération de leaders qu’on a donné la parole.
En réalité, l’auteur n’a pas seulement questionné un groupe de jeunes leaders. Des leaders seniors homme et femme, dont il cite principalement les commentaires, font aussi le constat de certaines caractéristiques du nouveau leadership. Entre autres :
- « Pouvoir « créer des liens avec des personnes et des organisations au-delà de ceux déjà sous commande » ;
- Devoir « trouver un équilibre entre mener et écouter, entre top-down et bottom-up, entre court-terme et long-terme » ;
- Devoir mener « par persuasion plutôt que par la coercition » ;
- Collaborer et répondre à la demande de « leadership répondeur » qui « est à l’écoute de son audience et ressent ses envies de nouvelles choses que vous pouvez lui offrir »
Un paragraphe est accordé à la « nouvelle génération »… qui aspire à rendre :
- « Les structures organisationnelles plus horizontales ; et
- Les leaders plus transparents, plus clairs dans leurs commentaires et capables de justifier leurs décisions ».
Selon elle, l’influence sur un large réseau est vouée à prendre plus d’importance que le statut. De plus, le nouveau leader est engagé au-delà de la sphère professionnelle : il agit volontairement au sein d’une communauté ou de mouvements sociaux.
Or l’auteur ne semble pas très convaincu des capacités de ce « nouveau leadership » : idéaliste, trop optimiste et, selon lui, réticent à prendre le pouvoir et être assertif même « lorsque cela est clairement nécessaire ».
Qui a dit que le stature du leader churchillien à la rhétorique imparable est, in fine, la valeur sûre à laquelle un leader pourra toujours se référer ?
A cela, je dirais que la problématique n’est pas que le « nouveau leader » ne sait donc plus mener un groupe mais qu’il mène, maintenant, selon son groupe. Et, comme l’a dit une des leaders seniors interrogés, un bon leader est celui qui sait « mener et écouter ».
Ainsi, dialoguer avec ses parties prenantes et co-construire permet aussi d’établir, au sein d’un groupe, les nouvelles règles du jeu basées sur des valeurs, définies non pas par un leader, mais des leaders.
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