Investir dans la solidarité pour refuser la misère

Publié le 19 octobre 2015 par Ps76

Depuis le début du quinquennat, le gouvernement a pris à bras le corps la lutte contre la pauvreté notamment avec l’adoption, en 2013, du « plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale ». Dans un contexte budgétaire difficile, plus de 2 milliards d’euros y ont été alloués. 

Une série de mesures a été déployée comme la revalorisation du revenu de solidarité activité (RSA), l’augmentation des plafonds d’accès à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), l’aide à l’acquisition de la complémentaire santé (ACS) et la suppression des franchises médicales pour l’ensemble des bénéficiaires, la complémentaire santé pour les travailleurs précaires, la « garantie jeunes » (contrat d’insertion pour jeunes non qualifiés), la prime d’activité (fusion de la prime pour l’emploi et du RSA activité) et son extension aux moins de 25 ans, l’extension des tarifs sociaux de l’énergie à quelques 8 millions de personnes, etc.

Ce choix politique de justice et de solidarité envers nos concitoyens les plus vulnérables commence à porter ses fruits.

En 2013, les inégalités reculent (étude de l’INSEE 2015) alors qu’entre 2002 et 2012, la France avait connu une progression constante de la courbe de pauvreté. Le taux de pauvreté a diminué pour la première fois depuis la crise de 2008 de 0,3% (14% au lieu de 14,3%), cette diminution même modeste est encourageante. Cette baisse impacte principalement les jeunes adultes et les mineurs dont les enfants de familles monoparentales.

Cette politique de justice sociale est fortement contestée par le parti de Nicolas Sarkozy mais également par l’extrême droite. Par un discours purement démagogique et populiste, ils stigmatisent une partie de nos concitoyens : les plus fragiles et vulnérables de la société, et réussissent à faire croire à certains que les politiques de solidarité seraient la source de tous les abus. Ce discours vise à diviser nos concitoyens, véhicule l’idée que les « pauvres » seraient des profiteurs, des paresseux, des fraudeurs. Se sentant fustigées, certaines personnes ne font pas valoir leurs droits, c’est notamment le cas d’un tiers des bénéficiaires potentiels du RSA socle.

A l’occasion de la journée mondiale du refus de la misère, les socialistes réaffirment que la lutte contre la pauvreté et l’amélioration du quotidien des plus démunis sont au cœur de notre idéal républicain car la pauvreté on la subit, on ne la choisit pas.