Le réformisme écologique s’accomplit par une transition. Les socialistes ne font pas rimer précaution avec prévention à l’égard du progrès car ils savent que les riches et les pauvres ne sont pas égaux face aux enjeux environnementaux.
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COP21 ?
Du 30 novembre au 11 décembre prochain, la France accueillera la COP21, la conférence sur le climat réunissant 195 Etats du monde. Son but est aujourd’hui largement connu : maintenir le réchauffement de la planète sous la barre des 2°C d’ici la fin du siècle. Bien moins certaine est son issue car à 3 mois de cet événement que tous espèrent historique, les sujets de discordes demeurent.
La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est la condition sine qua non pour endiguer le réchauffement de la planète. On estime que ces émissions doivent d’ici 2050 être divisées par 4 pour les pays développés et par 2 pour les pays en développement. Seulement, face à des pays ayant eu tout le loisir de se développer à leur guise et sans contrainte environnementale, nombreux sont les pays en développement qui ne souhaitent assumer qu’un effort limité, invoquant le principe onusien de « responsabilité commune mais différenciée ». De leur côté, tous les pays développés ne se montrent pas non plus d’une ambition exemplaire, comme l’a illustré la publication au compte-goutte des engagements de chacun. C’est cet écart entre les engagements actuels et ceux nécessaires pour rester sous les 2°C qu’il s’agira de combler à Paris.
Pour entraîner nombre de pays dans la bonne dynamique, la place accordée aux transferts de technologies et aux financements des politiques d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques sera cruciale. Si le Fonds Vert pour le climat à destination des pays en développement atteint bien à partir de 2020 les 100 milliards de dollars par an promis à Copenhague en 2009, l’espoir est permis de créer une dynamique positive où le soutien des uns permet l’engagement des autres.
SOMMET DE LA SOCIAL-ECOLOGIE ?
Les 21 et 22 octobre prochains marqueront un temps fort dans la mobilisation des socialistes et sociaux-démocrates européens pour la COP21, comme en témoigne le programme joint.
A près d’un mois du début de la conférence sur le climat de Paris, des experts de renoms tel Michel Aglietta et Teresa Ribera se pencheront le 21 après-midi à la Maison de la Chimie sur les enjeux de cet événement important pour l’avenir de la Terre. A la lumière des derniers éléments, ils dresseront les contours d’un accord qui a pour défi de mêler ambition et consensus. Passant de la parole aux actes, les leaders sociaux-démocrates européens présenteront et signeront une déclaration commune, en présence du Premier ministre Manuel Valls.
Forte de 21 propositions, cette déclaration vise à faire de la COP21 un rendez-vous à la hauteur des enjeux historiques qu’elle portera. Ces engagements portent sur des aspects cruciaux des négociations : la forme de l’accord, l’exemplarité de l’Union Européenne, la dimension financière, la coopération Nord-Sud et l’implication des acteurs non-étatiques. La journée du 22 octobre sera quant à elle consacrée à un échange avec des jeunes progressistes venant de toute l’Europe.
Pour participer à cette rencontre, merci de vous inscrire impérativement à : 21octobre@parti-socialiste.fr
LA LOI DE TRANSITION ENERGETIQUE ?
La loi de transition énergétique pour une croissance verte a été définitivement adoptée le 22 juillet dernier. Première pierre de la social-écologie, elle fait entrer la France dans un nouveau modèle de développement.
Au mois de juillet dernier, la France a adopté la loi de transition énergétique pour la croissance verte. Au travers des objectifs affichés dans la loi, la France affiche son exemplarité.
En réduisant de 40% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, la France s’affirme aux côtés de ses partenaires européens comme l’acteur le plus ambitieux avant la conférence climat qu’accueillera Paris au mois de décembre. Cette ambition, les socialistes l’ont aussi ciblée sur deux leviers majeurs de la transition énergétique : une consommation énergétique réduite de 20% d’ici 2030 et des énergies renouvelables qui représentent un tiers de l’énergie à cette même échéance. La transition vers un nouveau modèle énergétique passait aussi par une réduction progressive mais certaine de la part du nucléaire dans notre production d’énergie. Malgré le conservatisme acharné de la droite, cette réduction est aujourd’hui actée et la production plafonnée. Les socialistes veilleront à ce que les moyens financiers, cruciaux pour respecter ces objectifs, soient bien mis au service de cette loi.
La loi de transition énergétique promue par les socialistes, c’est aussi un cap et une stratégie vers l’emploi dans toute une série de domaines qui concernent la vie quotidienne des Français. De la rénovation des bâtiments aux transports en passant par le développement de l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage alimentaire, ce sont 100 000 emplois qui devraient être créés dans les trois ans à venir. Plus que des catégories, cette transition s’incarne dans des mesures concrètes : chèque énergie et fiscalité allégée pour la rénovation énergétique, interdiction de l’obsolescence programmée, prime au remplacement d’un vieux véhicule diesel, application du principe de proximité dans le traitement des déchets…
Par cette loi, le Parti socialiste applique sa vision de la social-écologie, à la fois créatrice d’emplois non-délocalisables, source d’économies pour les Français et respectueuse de l’environnement. Consultez le texte dans son intégralité : [clic]