PROCHE-ORIENT : le Parti socialiste dénonce l’escalade des violences et appelle solennellement à la reprise du processus de paix
La vague de violences en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de Jérusalem-Est fait craindre un engrenage aux conséquences dramatiques pour les perspectives de paix au Proche-Orient. Le Parti socialiste dénonce les actes de violences provoqués par les franges extrémistes de toutes parts, renforcées pour les unes par la faiblesse et l’incapacité d’action de l’Autorité palestinienne, pour les autres par la poursuite de la politique de colonisation et d’impunité pour les auteurs de crime anti-palestiniens du Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Le Parti socialiste se joint au constat des ONG et du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, sur l’usage disproportionné de la force appliquée par les organes de sécurité israéliens face aux attaques meurtrières de jeunes palestiniens.
Il déplore également les punitions collectives, illégales au regard du droit international, appliquées par Israël telles la fermeture de quartiers entiers et les destructions des maisons des auteurs des attaques dans le quartier arabe de Jérusalem-Est.
Le Parti socialiste appelle à la reprise d’un processus de pourparlers pour redonner des perspectives politiques et de paix en vue de la création et de la pleine reconnaissance de l’Etat palestinien. Il appelle à un sursaut de la mobilisation internationale, y compris un rôle accru de l’Union européenne, dans la résolution de ce conflit aussi ancien que la création de l’ONU, et dont l’escalade aurait des conséquences graves pour la stabilité d’une région déjà soumise à une extrême instabilité.