Depuis qu'on a eu la chance de l'interviewer pour ce qui fut un de nos premières rencontres en tête à tête avec une personnalité phare du monde de la culture, et même un peu avant, on a pris l'habitude de donner des nouvelles de Monsieur Gelluck à chaque fois qu'il est sous les phares de l'actualité.
Après un précédent album qui nous avait semblé, même si on le défendait quand même, un tout petit peu en deça des autres, mais qu'on avait pas voulu descendre tant on aime le bonhomme, on est ravis d'avoir retrouver pour la cuvée 2015 du Chat son auteur particulièrement en forme, ce que Michel, qui n'a pas attendu de bloguer pour être fan du bonhomme n'a pas manqué de relever dans ce présent billet :
Trois p’tits chats, trois p’tits chats, trois p’tits chats, chats, chats, chats…Chapeau d’paille, chapeau d’paille, chapeau d’paille, chapeau d’paille, paille, paille, paille…..Comme une comptine enfantine entêtante, on ne peut oublier « Le Chat » de Geluck. Chaque année comme une fête nationale ou religieuse, un nouvel album apparait chez votre libraire préféré (je dis bien LIBRAIRE et pas dans un entrepôt de distribution amas-zone- industrielle).
Or donc après s’être mis en deux, Le Chat se met en trois pour trois fois plus de plaisir. Dès les pages de garde nous entrons dans l’intimité du maître-chat, vous saurez tout sur l’art de dessiner dans un taxi parisien ou même en marchant et, là, Geluck dévoile un de ses handicaps : dans un taxi ou en marchant, il dessine Le Chat comme un cochon.
Tant d’humilité laisse pantois ! Merci Monsieur Geluck. Il y a donc trois albums et une Gazette dans ce beau coffret.
Il y a Le Chat bien sûr, toujours aussi doué pour le surréalisme, la philosophie et la connerie la plus débile, mais Geluck dans sa grande mansuétude, nous entraine dans l’intimité du dimanche matin avec madame Geluck (quelle veinarde celle-là, partager la vie du grand homme, elle doit remercier le ciel ou le big-bang au moins trois fois par jour…)
Oui vous avez bien lu, vous saurez enfin que chez les Geluck, ce n’est pas le dimanche matin que l’on fait les bébés. Je vous laisse la surprise mais avec un Geluck bien placé on atteint facilement soixante- seize points.
Modeste et mythomane, grave et rieur, tendre et vache à la fois Le Chat millésime 2015 à tout pour rendre l’automne, et nous avec, meilleur.
Michel D
visuels : ® Studio FiftyFifty