Même si je trouve la lecture de l’hebdo LES INROCKS de moins en moins intéressante sans trop définir pourquoi il faut bien reconnaître que c’est parfois une boîte à excellents renseignements visuels. Comme TELERAMA. TOPITO. Ou PLAYBOY.
En écrivant PLAYBOY vous savez que la bible de Saint Hugues (Hefner) a décidé de rhabiller Bugs Bunny ? Fini les femmes nues. Fini le sexe. Il paraît que les seins on en voit partout sur Internet et que le vrai érotisme c’est le vêtement. Ouais bof j’suis pas convaincu. Et ça me fait mal au Kocsis (Orsi) de vous avouer que les temps finissent toujours par mâle changer en ce moment.
Profitons de Kocsis pour rester sur la photo et revenir à Vivian Maier. A sa recherche. A merci les Inrocks pour sa découverte. Et à Canal Plus pour la diffusion du documentaire de John Maloof, A LA RECHERCHE DE VIVIAN MAIER.
Imaginez, un jour où vous êtes déjà mort vous devenez mondialement célèbre pour vos photos. Pas vos selfies tout pourris sur I-Phone 6 hein, ni même les photos de tata Huguette au Polaroid, non, vos plus jolis clichés à l’argentique, un truc que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
Vous imaginez, c’est dans le Rolleiflex ? voilà l’histoire de Vivian Maier, une dame asociale, excentrique, domestique reclue sur elle-même et un brin allumé, qui a passé sa vie à prendre des photos de rue dans les années 50 à 70. Non, pas des photos, des chefs d’oeuvre à l’identique d’un Cartier-Bresson ou d’un Willie Ronis. Des milliers de clichés, des centaines de pellicules sur lesquelles John Maloof est tombé par hasard lors d’une vente aux enchères avant de mener l’enquête qui le conduira à un trésor endormi dans des cartons rangés dans un box de stockage. Personne ne connaissait alors la photographe Vivian Maier qui est morte presque clocharde.
Le document de Maloof (ne pas confondre avec Maalox, le fameux médicament contre les reflux œsophagiens) est captivant, il tient en haleine du début à la fin, une sorte de conte du XXIème avec des vrais gens dedans et des photos de la rue telle qu’elle se vivait avant en noir et blanc.
A ne rater sous aucun prétexte en replay sur Canal Plus ou ailleurs pour ceux qui n’aiment pas Bolloré.
Ah oui, les photos. Impossible de conclure sans vous montrer quelques œuvres de la sorcière à l’objectif, à découvrir sur le site internet qui lui est consacré : http://www.vivianmaier.com/ (clic)