Baptiste W. Hamon, le plus doux des cowboys français, nous a offert hier soir un concert en toute simplicité. T-shirt et pantalon sombre, guitare folk et harmonica autour du cou, avec pour seul compagnon un discret guitariste et habile choriste, Baptiste W. Hamon a su charmer la grande salle Jacques Brel de Fontenay-sous-Bois.
La salle est comble et le public sagement assis, calme et attentif. L’éclairage est neutre et la scène sans artifice. Le ton est donné : c’est de l’essence pure de Baptiste Hamon que l’on voit ce soir. On est touché par sa sincérité, les trémolos dans la voix – qui chez d’autres peuvent sembler superficiels – transmettent ici une émotion brute. On pleure sur Tranchées et Hervé, on tombe amoureux sur Peut-être que nous serions heureux (Alma Forrer nous a quand même manqué) et on se retrouve en plein désert américain avec Joséphine et une reprise, en français, de Johnny Cash (Folsom Prison Blues). Baptiste nous raconte l’histoire de ses chansons, son séjour à Nashville, ses inspirations…
Il se dit fan de la grande chanson française des années 1960-1970 et de la folk-country américaine. Et il est, en effet, un grand chanteur de folk-country américano-française.
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Setlist : Tu n’en voulais pas / Comme la vie est belle / Peut-être que nous serions heureux / Tranchées / Hervé / Joséphine / Folsom Prison Blues
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Texte : Jeanne Cochin | Photos : Emma Shindo