Etonnez-Moi de Maggie Shipstead

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Broché : 369 pages
Éditeur : Belfond
Date de parution : 14 octobre 2015
Collection : Littérature étrangère
Langue : Français
ISBN-10 :2714457894
ISBN-13 :978-2714457899
Disponible sur liseuse : Oui

Prix éditeur : 20€50

Son résumé :

La grâce. C’est ce que voit Joan lorsqu’elle regarde danser Arslan Rusakov. La grâce qui la sépare, elle, petite ballerine à l’Opéra Garnier, de cette superstar du ballet soviétique. Pour s’en approcher, une fois, une seule, Joan se glisse un soir dans sa loge pour une étreinte furtive, passionnée, comme une supplique :  » Étonnez-moi.  » Vingt ans plus tard, Joan vit dans une petite ville de banlieue en Californie, où elle se consacre désormais à son mari et à son fils, Harry. Son passé de danseuse, elle a choisi de l’oublier : toutes ces années de passion, d’efforts, de compétition permanente, et surtout ce moment où elle a compris qu’elle ne rejoindrait jamais Arslan au firmament. Mais comment oublier quand elle regarde Harry danser ? L’enfant montre de prodigieuses aptitudes. Pour lui, Joan va renouer avec l’univers du ballet, ce monde aussi cruel que merveilleux, qui a brisé son cœur, son corps et tous ses rêves. Un monde où évolue encore Arslan Rusakov…

Mon avis :

Dès lors qu’un auteur écrit un roman ayant pour fond la danse classique, celui-ci a déjà fait la moitié du chemin pour conquérir la lectrice en moi. Et, avec Etonnez-moi, Maggie Shipstead n’a pas eu à en faire beaucoup plus pour me convaincre à 100% tant son roman m’a passionné et tant j’ai adoré le lire, page après page. L’histoire que nous conte ce roman est très forte, pleine d’émotions et d’interrogations.

Quand on se plonge dans Etonnez-moi, on découvre avec bonheur la plume de Maggie Shipstead, qui nous emporte avec elle dans le monde très fermé et difficile du ballet classique. Petit à petit, on s’attache énormément aux personnages que l’on rencontre. Joan, en particulier, a su me toucher en plein coeur, de par ses doutes, sa gentillesse, ses blessures. C’est une femme très complète et complexe qui a toujours vécu pour la danse, et qui d’un coup, se retrouve sans cela, totalement démunie face à une vie qu’elle ne connait pas.

On alterne ainsi les époques, revenant dans le passé pour comprendre le présent, pour trouver des réponses aux questions que l’on se pose. Il faut dire que Maggie Shipstead ne fait pas dans le conventionnel, nous plongeons en pleine Guerre Froide et faisant de certains personnages des transfuges. Et ses personnages justement, sont tout simplement incroyables. De l’exubérante Elaine à l’énigmatique Monsieur K, en passant par le brillant Arslan et le plus discret Jacob, Maggie Shipstead nous offre des protagonistes hauts en couleurs et tous très différents les uns des autres. 

L’histoire se déroule ainsi sous nos yeux comme un ballet. On suit la vie de Joan comme les actes d’une pièce de danse classique, le tout s’enchaînant sans nous laisser de repos. Et quand arrive la fin, aussi mystérieuse que surprenante, on est un peu déçus de laisser ses personnages que l’on a tant aimé suivre. Une fin m’aura un peu laissé sur ma faim, tant elle m’a semblé brutale, chose que j’ai un peu regretté.

Malgré tout, je retiens de ce roman que Maggie Shipstead a su rendre très vraie et de manière très juste le côté sombre du ballet. Loin de ces romans où l’on en oublie les blessures des danseurs, les sacrifices et toute l’exigence de cette discipline, Etonnez-moi nous entraîne dans l’envers du décor, dans un monde où la seule chose qui importe, ce sont les apparences.

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Broché : 369 pages
Éditeur : Belfond
Date de parution : 14 octobre 2015
Collection : Littérature étrangère
Langue : Français
ISBN-10 :2714457894
ISBN-13 :978-2714457899
Disponible sur liseuse : Oui

Prix éditeur : 20€50

Son résumé :

La grâce. C’est ce que voit Joan lorsqu’elle regarde danser Arslan Rusakov. La grâce qui la sépare, elle, petite ballerine à l’Opéra Garnier, de cette superstar du ballet soviétique. Pour s’en approcher, une fois, une seule, Joan se glisse un soir dans sa loge pour une étreinte furtive, passionnée, comme une supplique :  » Étonnez-moi.  » Vingt ans plus tard, Joan vit dans une petite ville de banlieue en Californie, où elle se consacre désormais à son mari et à son fils, Harry. Son passé de danseuse, elle a choisi de l’oublier : toutes ces années de passion, d’efforts, de compétition permanente, et surtout ce moment où elle a compris qu’elle ne rejoindrait jamais Arslan au firmament. Mais comment oublier quand elle regarde Harry danser ? L’enfant montre de prodigieuses aptitudes. Pour lui, Joan va renouer avec l’univers du ballet, ce monde aussi cruel que merveilleux, qui a brisé son cœur, son corps et tous ses rêves. Un monde où évolue encore Arslan Rusakov…

Mon avis :

Dès lors qu’un auteur écrit un roman ayant pour fond la danse classique, celui-ci a déjà fait la moitié du chemin pour conquérir la lectrice en moi. Et, avec Etonnez-moi, Maggie Shipstead n’a pas eu à en faire beaucoup plus pour me convaincre à 100% tant son roman m’a passionné et tant j’ai adoré le lire, page après page. L’histoire que nous conte ce roman est très forte, pleine d’émotions et d’interrogations.

Quand on se plonge dans Etonnez-moi, on découvre avec bonheur la plume de Maggie Shipstead, qui nous emporte avec elle dans le monde très fermé et difficile du ballet classique. Petit à petit, on s’attache énormément aux personnages que l’on rencontre. Joan, en particulier, a su me toucher en plein coeur, de par ses doutes, sa gentillesse, ses blessures. C’est une femme très complète et complexe qui a toujours vécu pour la danse, et qui d’un coup, se retrouve sans cela, totalement démunie face à une vie qu’elle ne connait pas.

On alterne ainsi les époques, revenant dans le passé pour comprendre le présent, pour trouver des réponses aux questions que l’on se pose. Il faut dire que Maggie Shipstead ne fait pas dans le conventionnel, nous plongeons en pleine Guerre Froide et faisant de certains personnages des transfuges. Et ses personnages justement, sont tout simplement incroyables. De l’exubérante Elaine à l’énigmatique Monsieur K, en passant par le brillant Arslan et le plus discret Jacob, Maggie Shipstead nous offre des protagonistes hauts en couleurs et tous très différents les uns des autres. 

L’histoire se déroule ainsi sous nos yeux comme un ballet. On suit la vie de Joan comme les actes d’une pièce de danse classique, le tout s’enchaînant sans nous laisser de repos. Et quand arrive la fin, aussi mystérieuse que surprenante, on est un peu déçus de laisser ses personnages que l’on a tant aimé suivre. Une fin m’aura un peu laissé sur ma faim, tant elle m’a semblé brutale, chose que j’ai un peu regretté.

Malgré tout, je retiens de ce roman que Maggie Shipstead a su rendre très vraie et de manière très juste le côté sombre du ballet. Loin de ces romans où l’on en oublie les blessures des danseurs, les sacrifices et toute l’exigence de cette discipline, Etonnez-moi nous entraîne dans l’envers du décor, dans un monde où la seule chose qui importe, ce sont les apparences.