Magazine Cinéma

The gambler - 4/10

Par Aelezig

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Un film de Rupert Wyatt (2014 - USA) avec Mark Wahlberg, Michael K. Williams, Brie Larson, John Goodman, Jessica Lange

Blabla et déjà vu.

L'histoire : Un prof, joueur incurable. Des dettes qui montent. Des créanciers qui s'énervent, des prêteurs chelous.

Mon avis : Je n'avais pas trop entendu parler de ce film (et pour cause... voir plus loin), mais Rupert Wyatt (La planète des singes : les origines) et mon Marco suffisaient à me tenter ! Mais voilà, c'est franchement du banal, du mille fois vu et revu. Je me suis pas mal ennuyée. Les seules séquences qui ont éveillé mon intérêt sont celles où l'on voit Marco en prof de littérature à la fac. Discours impressionnant, passionnant, surtout pour les aspirants écrivains ratés, comme moi, qui s'en prennent plein la figure, avec beaucoup de justesse et de bon sens. On se demande d'ailleurs un peu ce que ça vient faire là-dedans, mais bon... 

Le film est un remake de Le flambeur de Karel Reisz (1974). Le projet avait d'abord été proposé au duo Martin Scorsese et Leonardo, puis à Todd Phillips, avant d'arriver chez Wyatt. Les scénarios qui se baladent comme ça... en général ça n'annonce jamais rien de folichon.

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Le personnage est très étrange, passionné par son métier le jour, joueur invétéré le soir, relations bizarres et peu explicites avec sa mère (Jessica Lange, petit rôle)... on a du mal à comprendre le topo, le message, le sens du film en général : divertissement, thriller, tranche de vie ? Et puis, les créanciers m'ont paru particulièrement sympas et indulgents. D'habitude, pour beaucoup moins que ça, les débiteurs ont 24 heures de délai pour rembourser et se prennent rapidement une bastos dans le front. Et le type, prof, qui perd 250.000 dollars en une soirée... ça existe vraiment ? Ceci dit, à la fin, on croit comprendre que ses parents sont milliardaires... son sens de l'argent est peut-être déformé. Mais de deux choses l'une : s'il est fils de riches, il ne devrait pas avoir tant de problèmes pour rembourser ; ou alors il est en rupture avec ses parents (mais il semble qu'il habite chez sa mère), et dans ce cas-là, on s'en fout qu'il soit fils de riches... Ca ne tient pas trop debout cette histoire.

Pas de suspense, pas de tension, juste des faits filmés assez paresseusement et de longs dialogues interminables. Et puis du filtre bleu. Je déteste ça !

A priori... le film, encore une fois (vive Canal+) est une série B qui n'est même pas sortie en salles en France. Les critiques spectateurs sont assez amères.

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Heureusement qu'il y a mon Marco. Avec sa coupe de cheveux à la one again, sa silhouette tonique mais affinée, il fait penser à Harvey Keitel. Son sex appeal n'en pâtit pas (d'ailleurs, il est sexy, Harvey) et cela lui donne encore du poids, dramatiquement parlant. Il y a beaucoup de gens qui n'aiment pas Marco, moi, film après film, je trouve que c'est un excellent acteur. Il faudrait que je regarde sur YouTube si je trouve la séquence à la fac que j'ai adorée.

Regardable. A peine.


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