1/3 des Algériens sous le seuil de pauvreté !

Publié le 18 octobre 2015 par Amroune Layachi

Selon la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme ( LADDH ), au moins 14 millions d’Algériens vivent sous le seuil de la pauvreté, selon les standards internationaux en la matière.

Comme chaque année depuis 1992, les Nations unies ont déclaré officiellement le 17 octobre Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. 

 A l’occasion de cette Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, la LADDH tire la sonnette d’alarme sur la pauvreté en Algérie qui s’est confortablement installée dans les foyers.

En effet, ce chiffre a bondi de 10 à 14 millions, ce qui en fait 35% de la population, après avoir été en 2014 de 24%.

En outre, ce rapport stipule que 10% des Algériens détiennent 80% des richesses du pays.

Les 90 autres se débattent à qui mieux mieux pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. 

Ce qui fait que es Algériens pauvres semblent de plus en plus nombreux.

On dénombre parmi eux les chômeurs, les mendiants et les laissés-pour-compte de la société.

C’est la conséquence de la détérioration des conditions socio-économiques du pays enregistrée ces dernières années, surtout après la chute des prix du pétrole.

Selon elle, le pays compte au moins 1.7 million de familles démunies pour l’année 2015.

Elle ajoute qu’en 2014, près de 10 millions d’Algériens vivaient en dessous du seuil de pauvreté soit près de 1.932.000 familles algériennes déclarées démunies en 2014, en augmentation de 304.000 familles par rapport à 2013.

Tout enfant, jeune, homme, femme détiennent un droit, en tant qu’être humain, à un niveau de vie adéquat, pour leur santé et leur bien-être.

Le droit à l'alimentation, à l'habillement, au logement, aux soins médicaux, à l’éducation  et aux services sociaux.

Ces droits fondamentaux sont définis dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et dans la Constitution algérienne.

Elle estime que la conjoncture économique tant nationale qu’internationale a fait apparaître une classe moyenne qui n’arrive pas à boucler ses fins de mois du fait de la détérioration du niveau de vie.

http://www.echoroukonline.com/ara/articles/258278.html