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loi renseignement, roms, contrôles faciès, attaque de Toubon : ce gouvernement qui s’attaque aux droits humains… #fauxcialisme

Publié le 17 octobre 2015 par Mister Gdec

dhOn croit halluciner, mais c’est la triste réalité. Si ça continue, il se pourrait même qu’ils s’abaissent encore jusqu’à nous traiter, comme ces chroniqueurs et autres penseurs identitaires qui ont maintenant pignon sur rue, de  « droits-de-l’hommistes », comme si c’était une insulte. Car non content d’avoir mis en œuvre la loi renseignement, qui viole notre droit le plus fondamental, celui de l’intimité de notre vie personnelle, puis de se vanter de faire mieux que leurs prédécesseurs en matière d’interpellations et d’incarcérations, et de démanteler davantage de camps de roms (sans relogement, la plupart du temps), sous l’impulsion d’un premier ministre qui a clairement affiché son racisme envers cette population,  on peut également souligner deux événements récents particulièrement symboliques qui viennent étayer cette accusation. Le premier est celui relevé par mon confrère Bembelly, à propos du contrôle au faciès, reprenant un communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme qui s’indigne à juste titre de  « La décision du gouvernement de se pourvoir en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel de Paris qui a condamné, partiellement, l’État pour des contrôles aux faciès… ». Cette décision de l’état est d’autant plus grotesque qu’elle va à l’encontre des valeurs de gauche communément admises et viole la promesse n°30 du candidat Hollande. Et dire que j’avais commis l’imprudence de me féliciter de cette condamnation… Ce pourvoi en cassation est tout simplement honteux et insupportable. J’apprends également à l’instant une autre information sur le même registre qui me laisse sur le cul. Tenez vous bien : le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve a envoyé une lettre au vitriol au défenseur des droits, Jacques Toubon, pour se plaindre d’un rapport qui soulignait les conditions lamentables dans lesquelles vivaient les migrants dans ce que l’on appelle communément « la jungle » de Calais. Pourtant, toutes les associations d’entraide humanitaire, certaines mêmes extérieures, comme Human Rights Watch, font le même constat, fait de violences policières, de précarité totale, d’insalubrité, de difficultés de soins. Mais le gouvernement préfère donc s’en prendre au défenseur des droits plutôt qu’à la cause du mal. Tout comme il l’a fait à l’occasion de la mort tragique de Rémy Fraisse, venant du même, ce que l’on ne risque pas d’oublier… Et c’est ainsi que tout va bien dans le meilleur des mondes possibles.


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