Me voici de retour pour le compte-rendu de cette deuxième soirée du festival Court Métrange !
Petit conseil avant de démarrer ce compte-rendu, si vous voulez venir demain et que vous n’avez pas encore vos billets, je vous recommande d’aller les chercher dans l’après-midi pour être sûr d’avoir des places, car toutes les séances étaient complètes.
19h30 : Pour nous, c’est sûr, ils viennent d’ailleurs
Comme hier, la première séance est consacrée au prix du public, nous avions donc droit de vote !
Moonkup, les noces d’Hémophile a su revisiter avec brio le mythe du vampire. Quelques petites baisses de rythme parfois ce qui était dommage car ce n’était pas loin du coup de coeur.
Deep Space m’a bien fait rire avec cette histoire d’un astronaute qui cherche une espèce intelligente sur une planète très bizarre. Un peu potache, mais divertissant.
J’avoue être totalement passé à côté de Deep Gold, joliment réalisé mais sans intérêt si on n’a pas vu le film auquel il fait référence (L’âge d’or de Bunuel). C’est bien dommage.
Enfin, j’ai revu avec grand plaisir L’ours noir, inspiré d’un guide de conseil aux visiteurs d’un parc naturel canadien. Tout comme lors de la Nuit du Fantastique, la salle était hilare. J’ai voté pour celui-ci.
21h : La séance élevée
Avec une histoire que n’aurait pas renié Lovecraft et une ambiance victorienne, vous vous doutez que The mill at Calder’s end n’a pu que remporter mon adhésion. Très bien animé avec des marionnettes réalistes sans être dérangeantes, il y avait cependant parfois quelques défauts ce qui est bien dommage. Mais vu le niveau, je guetterais avec très grand intérêt les futures réalisations de Kevin Mc Turk.
Dead hearts m’a également beaucoup plu, avec ce côté décalé et cette jolie histoire d’amour d’enfants à la vie, à la mort.
Dans le genre plus « à chute », La momie est un cout-métrange qui j’ai bien apprécié. Des trouvailles très intéressantes.
The karman line a bien failli me faire pleurer, avec cette mère de famille qui s’élève vers le ciel petit à petit et des proches qui essaient d’y faire face. Un très bel hommage à la mère du réalisateur.
22h30 : La nuit des fourmillements
Ghost doll raconte l’histoire d’un mannequin représentant un homme qui a un arbre qui pousse à travers lui, qui semble être soudain animé de vie. Venu du Japon, son traitement est étrange mais très intéressant.
Box room raconte l’histoire d’un ado qui découvre un vagin bizarre qui pousse sur le mur de sa chambre. Je vous laisse deviner la suite. Si l’histoire n’est pas du genre qui m’attire, je l’ai trouvé assez bien traitée.
Invaders est un de mes chouchous de cette séance avec deux apprentis cambrioleurs ratés, très amusant.
The herd montre des femmes enfermées pour leur lait. Dès le début, on se doute que ce n’est qu’une métaphore pour parler de l’exploitation des vaches, du coup même s’il est très intéressant et porteur d’un message fort, je ne suis pas certaine de pouvoir vraiment en apprécier la portée artistique. Attention, il peut en perturber plus d’un, quelqu’un a d’ailleurs fait un malaise durant le visionnage.
Enfin, In Passing raconte un rencontre amoureuse totalement improbable, c’est mon autre chouchou de la séance avec son caractère incongru bienvenu pour terminer la soirée.
Pour conclure, je n’aimerais pas être à la place du jury, car cela va être très difficile de choisir !
Une excellente deuxième soirée avec plein de films adorés. Et toujours une très bonne ambiance, le public ne s’y trompe pas et cela fait plaisir de voir tant de monde voir de tels projets atypiques.
J’ai constaté aussi que certains de ces films ont été financé par du crowdfunding, visiblement une bonne manière de faire naître plein de projets inventifs.
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