Voici un petit tuto pour réaliser un ours en tissu, selon le patron publié dans le MCI de Décembre 2006.
Pour commencer, il faut télécharger le patron en cliquant sur la photo ci-dessous:
Ensuite, vous n’avez plus qu’à le reproduire à l’échelle voulue grâce à un logiciel de dessin ou une photocopieuse.
Il faut donc découper soigneusement les morceaux pour les reproduire sur du tissu, les épingler et découper environ 1cm tout autour. Moi, je trace en plus le contour du patron au feutre sur l’envers, ce qui m’évite quelques erreurs d’étourderie… ben oui, on ne se refait pas…
Voilà le nombre de pièces nécessaires. Ensuite, il y a deux écoles, ceux qui surfilent et ceux qui ne surfilent pas (coudre le bord en zig-zag pour éviter l’effilochage). Moi, je surfile (enfin ça dépend!)
La couture en détails:
Pour les pattes :
Il est important de bien repérer avec une croix l’emplacement de l’articulation (qui est visible sur le patron). La couture se fait en laissant une zone ouverte à l’arrière de la patte. Pour les pattes inférieures, la semelle est à coudre à la main avant de la coudre à la machine, afin de bien positionner les courbures.
Pour le corps :
Après avoir cousu les pinces, on laisse juste le col ouvert. Il n’y a pas de repère pour les articulations sur le patron, ce sera à définir au cours de l’assemblage.
La tête est un tout petit peu plus compliquée à assembler.
Je conseille fortement de la coudre à la main avant. J’ai tracé sur la photo les coutures en blanc (pas l’oreille!) et en rose.Le nez revient vers l’avant. Le patron comporte un nez supplémentaire, mais je préfère le broder avec du coton à broder en fin d’assemblage.
Les pinces seront utilisées pour matérialiser l’emplacement des oreilles. Il faudra les coudre en couture invisible, à la main, après les avoir remplies de kapok.
Une fois que toutes les pièces ont été cousues à la machine, on obtient ça :
Le matériel nécessaire pour les pattes :
On parfaitement utiliser des yeux et un nez trouvé dans une mercerie :
Moi, je préfère utiliser des boutons en bois.Il faut aussi 8 perles de bois, d’au moins 5-7 mm de diamètre et 8 petits cercles de 3-4 cm découpés dans du plastique ou du carton épais et percés dans leur centre (n’hésitez pas à utiliser une perceuse et un foret fin)
Si on utilise du plastique, on peut très bien passer l’ours à la machine à laver sans aucun problème : j’ai fait le test!Le matériau de ces petits cercles ne doit pas être coupant…pour ne pas couper la ficelle de coton. Et enfin, du kapok!
Où trouver du kapok?
Dans les magasins de couture et de loisirs créatifs pour 3 à 5 € le sachet (si mes souvenirs sont bons).
Mais vous pouvez aussi utiliser des vieux oreillers ou coussins défoncés, ou une vieille couette. Il suffit de redonner d’aérer la fibre en la déchirant.
La preuve, je vais sacrifier un vieil oreiller…
L’articulation des pattes :
Maintenant qu’on a tout ce qu’il faut… je vais commencer par une patte.
J’ai « retourné » la patte et par la fente, je repère la croix (qui doit maintenant être à l’intérieur) . Je passe une grosse aiguille avec du coton par ce repère : je passe un cercle de plastique par l’aiguille puis une perle et je repars dans l’autre sens, par le même trou.
ce qui donne à peu près ça sur l’extérieur: 4 fils de ficelle qui ressortent par le même trou. Il n’y a plus qu’à remplir la patte de kapok.
Je termine la patte par une petite couture invisible, à la main. Je reprends les fils, et avec une aiguille, je fais la même chose sur le corps. J’enfile un morceau de plastique, puis je ne passe que 2 fils dans une perle. Après avoir bien tiré sur les fils, je fais un noeud solide.
la patte est bien fixée sur le corps, tout en étant articulée:
Il ne reste plus qu’à faire la même chose pour les 3 autres pattes. Une fois qu’elles sont fixées, je remplis le corps de kapok.
les plus observateurs auront remarqué qu’il ne s’agit plus du même ours… j’ai terminé le précédent en oubliant de faire les photos. J’ai essayé de lui faire un ventre tout doux avec un morceau de suédine que j’ai cousu en appliqué avant l’assemblage.
Je passe ensuite à la tête. J’ai cousu à la machine les différentes pièces en suivant le patron.
Pour le nez, j’ai un peu changé de technique, en cousant un morceau de suédine à l’avant de la pièce qui fait le dessus de la tête.
Les oreilles sont cousues à la main, après les avoir froncées et légèrement remplies de kapok. Je les place dans l’axe de la pince de la tête.
Bizarrement, c’est toujours avec les yeux que j’ai des difficultés, pour les placer de façon symétrique. Après 2 ou 3 essais…
Une fois la tête bien remplie de kapok, il ne reste plus qu’à assembler la tête et le corps.
Juste avant de terminer, je rajoute encore un peu de kapok pour lui redresser la tête en remplissant le cou.
et voilà !