:star: De mères en filles – Tome 3 : Anaïs de Dominique Drouin
Broché: 332 pages
Editeur : Hugo Roman (26 août 2015)
Collection : Saga
Langue : Français
ISBN-10: 2755617616
ISBN-13: 978-2755617610
Prix éditeur : 16€95
Disponible sur liseuse : NonSon résumé:
Montréal, 1951. Anaïs a dix ans. Après un début de vie difficile, la fille adoptive d’Ariane Calvino reprend tout juste pied quand elle est confrontée à la mort de Marcel, un homme qu’elle adore et considère comme son père. Pour s’évader de son chagrin, elle trouve refuge dans une passion intense pour l’art dramatique. La scène et le cinéma mettent un baume sur ses plaies. Devenir quelqu’un d’autre qu’elle-même la comble… Dotée d’un talent d’exception, l’enfant vedette connaît un succès considérable qui lui redonne confiance. Mais un drame fera de nouveau basculer sa vie. Bouleversée, par l’agression dont elle a été victime, elle tentera l’impossible pour échapper aux séquelles du traumatisme. Émotivement fragilisée, elle connaît des hauts, mais surtout des bas. Elle n’a pas dix-huit ans lorsqu’elle quitte ses proches pour s’exiler en secret à Toronto avec son amoureux. Longtemps, elle ne donne aucune nouvelle à sa famille. Nourrissant ses rêves de réussir comme comédienne, elle vivote, consomme et fuit ses responsabilités. Elle devra traverser plusieurs années éprouvantes avant de rentrer au bercail et de renouer avec le succès. Loin de lui apporter le bonheur, la vie de vedette éloigne Anaïs de ce qu’elle cherche : l’amour, le vrai. Mais pour l’atteindre, elle devra affronter la vérité…
Mon avis:
Après Alice la virtuose, Ariane plongée dans le monde naissant de la radiophonie, ce troisième opus de la saga De mères en filles retrace la vie d’Anaïs, troisième génération de femmes de la famille Calvino. A l’instar de sa grand-mère et de sa tante/ mère adoptive, Anaïs possède elle aussi un don artistique qui guidera tous ses choix. Enfant issue d’une brève liaison, Anaïs, à la mort de sa mère, est recueillie et élevée par sa tante Ariane, très présente également dans ce tome. Très tôt, la petite fille se découvre une passion pour l’art dramatique. A travers son art, l’enfant s’échappe, devient une autre. Il y a dans cette passion une dimension presque pathologique qui lui permet de fuir un traumatisme refoulé et un début de vie difficile.
En effet, il semblerait que toutes les femmes de cette famille d’artistes sont destinées à subir les mêmes épreuves. Comme sa grand-mère, Anaïs ne connaît pas son père et, quand ce dernier revient dans sa vie, la place de père est déjà prise par un homme bon et prévenant, bien souvent dépassé par les décisions de la jeune femme. Eugène n’est qu’un personnage secondaire, mais son implication dans la vie de celle qu’il considère comme sa propre fille est vraiment touchante. Côté amour, Anaïs connait les mêmes affres sentimentaux qu’Alice et Ariane. Le premier n’est jamais le bon chez les Calvino. Cherchant à allier sa passion de l’art dramatique avec la recherche de l’amour, la vie amoureuse d’Anaïs ressemble à celle de sa grand-mère et de sa vraie mère, Agathe.
La jeune comédienne est une femme complexe, traumatisée par une agression dont elle refoule tout souvenir. Cet événement la rend touchante même dans ses erreurs et ses égarements. J’ai de nouveau apprécié l’idée d’une destinée de femmes liée au monde des arts, quels qu’ils soient. On suit la vie de ces femmes en même temps que les changements historiques et économiques qui touchent le XXème siècle. La condition des femmes changent peu à peu, mais leurs désirs de liberté et d’émancipation s’accordent parfois difficilement avec leur besoin de trouver l’amour. Bien que le personnage d’Anaïs soit celui que j’ai trouvé pour le moment le plus intéressant, ce schéma familial m’a semblé toutefois un peu trop répétitif.
De plus, mes réserves restent les mêmes que pour les tomes précédents. La narration reste trop distante pour que l’on puisse réellement éprouver de l’empathie pour les personnages. Les événements filent trop vite. On y assiste en spectateur sans jamais avoir complètement le temps d’entrer dans l’histoire. C’est dommage car quand le rythme ralentit, on apprécie d’autant plus les doutes et les sentiments qui animent les personnages.
De mères en filles reste une saga très intéressante pour qui, comme moi, aime les histoires de famille et de femmes. Malgré le style auquel je ne suis personnellement pas sensible, je suis curieuse de découvrir Ava, fille Anaïs. D’autant que la passion de la jeune fille semble être l’écriture: je ne peux décidément pas passer à côté !
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:star: De mères en filles – Tome 3 : Anaïs de Dominique Drouin
Broché: 332 pages
Editeur : Hugo Roman (26 août 2015)
Collection : Saga
Langue : Français
ISBN-10: 2755617616
ISBN-13: 978-2755617610
Prix éditeur : 16€95
Disponible sur liseuse : NonSon résumé:
Montréal, 1951. Anaïs a dix ans. Après un début de vie difficile, la fille adoptive d’Ariane Calvino reprend tout juste pied quand elle est confrontée à la mort de Marcel, un homme qu’elle adore et considère comme son père. Pour s’évader de son chagrin, elle trouve refuge dans une passion intense pour l’art dramatique. La scène et le cinéma mettent un baume sur ses plaies. Devenir quelqu’un d’autre qu’elle-même la comble… Dotée d’un talent d’exception, l’enfant vedette connaît un succès considérable qui lui redonne confiance. Mais un drame fera de nouveau basculer sa vie. Bouleversée, par l’agression dont elle a été victime, elle tentera l’impossible pour échapper aux séquelles du traumatisme. Émotivement fragilisée, elle connaît des hauts, mais surtout des bas. Elle n’a pas dix-huit ans lorsqu’elle quitte ses proches pour s’exiler en secret à Toronto avec son amoureux. Longtemps, elle ne donne aucune nouvelle à sa famille. Nourrissant ses rêves de réussir comme comédienne, elle vivote, consomme et fuit ses responsabilités. Elle devra traverser plusieurs années éprouvantes avant de rentrer au bercail et de renouer avec le succès. Loin de lui apporter le bonheur, la vie de vedette éloigne Anaïs de ce qu’elle cherche : l’amour, le vrai. Mais pour l’atteindre, elle devra affronter la vérité…
Mon avis:
Après Alice la virtuose, Ariane plongée dans le monde naissant de la radiophonie, ce troisième opus de la saga De mères en filles retrace la vie d’Anaïs, troisième génération de femmes de la famille Calvino. A l’instar de sa grand-mère et de sa tante/ mère adoptive, Anaïs possède elle aussi un don artistique qui guidera tous ses choix. Enfant issue d’une brève liaison, Anaïs, à la mort de sa mère, est recueillie et élevée par sa tante Ariane, très présente également dans ce tome. Très tôt, la petite fille se découvre une passion pour l’art dramatique. A travers son art, l’enfant s’échappe, devient une autre. Il y a dans cette passion une dimension presque pathologique qui lui permet de fuir un traumatisme refoulé et un début de vie difficile.
En effet, il semblerait que toutes les femmes de cette famille d’artistes sont destinées à subir les mêmes épreuves. Comme sa grand-mère, Anaïs ne connaît pas son père et, quand ce dernier revient dans sa vie, la place de père est déjà prise par un homme bon et prévenant, bien souvent dépassé par les décisions de la jeune femme. Eugène n’est qu’un personnage secondaire, mais son implication dans la vie de celle qu’il considère comme sa propre fille est vraiment touchante. Côté amour, Anaïs connait les mêmes affres sentimentaux qu’Alice et Ariane. Le premier n’est jamais le bon chez les Calvino. Cherchant à allier sa passion de l’art dramatique avec la recherche de l’amour, la vie amoureuse d’Anaïs ressemble à celle de sa grand-mère et de sa vraie mère, Agathe.
La jeune comédienne est une femme complexe, traumatisée par une agression dont elle refoule tout souvenir. Cet événement la rend touchante même dans ses erreurs et ses égarements. J’ai de nouveau apprécié l’idée d’une destinée de femmes liée au monde des arts, quels qu’ils soient. On suit la vie de ces femmes en même temps que les changements historiques et économiques qui touchent le XXème siècle. La condition des femmes changent peu à peu, mais leurs désirs de liberté et d’émancipation s’accordent parfois difficilement avec leur besoin de trouver l’amour. Bien que le personnage d’Anaïs soit celui que j’ai trouvé pour le moment le plus intéressant, ce schéma familial m’a semblé toutefois un peu trop répétitif.
De plus, mes réserves restent les mêmes que pour les tomes précédents. La narration reste trop distante pour que l’on puisse réellement éprouver de l’empathie pour les personnages. Les événements filent trop vite. On y assiste en spectateur sans jamais avoir complètement le temps d’entrer dans l’histoire. C’est dommage car quand le rythme ralentit, on apprécie d’autant plus les doutes et les sentiments qui animent les personnages.
De mères en filles reste une saga très intéressante pour qui, comme moi, aime les histoires de famille et de femmes. Malgré le style auquel je ne suis personnellement pas sensible, je suis curieuse de découvrir Ava, fille Anaïs. D’autant que la passion de la jeune fille semble être l’écriture: je ne peux décidément pas passer à côté !
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