on m'appelle grand organisator
Ce post-il illustre un parcours fléché (1h30 en voiture + 45 minutes à pied). J'avais 2 heures et quart pour passer chercher une ordonnance, des médicaments, des billets de train. Sans oublier les courses volumineuses à l'hypermarché. Un crochet par la boulangerie. Déposer mes emplettes à la maison. Boire un litre d'eau. Ramener la voiture chez Piquette de la Mothe d'Albi et rentrer à Pied par le Pont-Vieux et la place du Vigan. Un remontant? un p'tit verre de vin blanc sec et des pistaches.
Pour cause de surcharge cérébrale, je séchais depuis un bail. C'est dans le train m'emmenant à Toulouse hier soir que j'ai gribouillé ce "post". En face de moi, un gars brun, coupe effet saut du lit, la trentaine, lit Auto-Plus. Ses immenses jambes se calent où elles peuvent. A ma gauche, une dame d'un certain âge, au front large et au nez mutin, vêtue d'un tricot fantaisie, chausse ses énormes lunettes et lit Panorama "trouver Dieu dans nos vies".
Arrivée en gare de Toulouse-Matabiau, je noircis mon carnet moleskine tout en marchant - les détails, les détails : les baskets de la dame venant de Rodez, les yeux noisette et les oreilles décollées du jeune homme avachi, etc. Je manque me casser la marboulette.
Je m'extasie devant la boutique: le vélo sentimental.