Le bonheur au travail

C’était le titre d’un article paru récemment dans un magazine féminin et c’est aussi le titre d’un livre dont j’attends avec impatience un exemplaire pour le parcourir. Pour le moment, j’ai commencé la lecture de « L’entreprise du bonheur » de Tony Hsieh et je suis déjà euphorique tant ce livre m’a plu et donner des idées ! A tel point que je l’ai offert à mon équipe sur Bruxelles pour nous mettre de suite au travail …

« Le bonheur au travail », quel concept ! Sachant que l’origine du mot travail vient de « tripalium » qui signifie contrainte, voire même torture, on a du mal à imaginer une association aussi improbable que celle des mots BONHEUR + TRAVAIL.

Mais comment concevoir passer le plus clair de son temps dans une activité qui ne nous procure aucun plaisir ? Pourtant, il nous arrive tous à un moment de notre vie professionnelle ou même de notre journée de ne pas ressentir de joie particulière à aller au travail ou à exécuter une tâche précise. Quand c’est le cas, mon conseil est de soit laisser passer cette phase soit envisager un nouvel emploi ou un nouveau poste dans la même entreprise. Parce que dès que l’envie s’en va, c’est notre capacité à bien faire notre job qui s’envole et nos « compétences » avec. On rentre alors dans une spirale négative qui nous dessert nous directement et notre entreprise également.

Ceci étant dit, je veux croire au bonheur au travail. J’en ai eu plusieurs preuves pour en témoigner. C’est au travail que j’ai rencontré celui qui allait devenir mon mari, c’est au travail que j’ai rencontré des personnes exemplaires et si charismatiques qu’elles me servent encore de modèles aujourd’hui, c’est par le travail que je me suis réalisée, c’est au travail que j’ai fait les voyages les plus enrichissants professionnellement, c’est par le travail que j’ai eu la chance de changer 3 fois de pays et pratiquer 3 langues différentes quotidiennement. Je suis reconnaissante de cette chance et remercie tous les jours ma bonne étoile.

Maintenant, ce qui est valable pour moi ne l’est pas forcément pour tous. Car, une fois encore (j’en parlais déjà ici), c’est clairement de nous que dépend l’orientation de notre vie, notamment professionnelle. Il faut savoir sortir du cadre classique, trop largement pessimiste, et innover, lancer des idées, animer son équipe en lui laissant plus d’autonomie et surtout, dire « oui pourquoi pas, cela se tente » même si l’on sait par expérience que cela ne marchera pas. Il faut aussi et surtout faire confiance. Ce qui me porte aujourd’hui, c’est la confiance que l’on place en moi. Je dois suivre les grandes lignes édictées par ma direction mais libre à moi de les mettre en place à ma façon, selon mon propre timing. Je réplique donc ce modèle sur mes équipes directes. Cela suppose, par contre, d’avoir les bonnes personnes aux bons postes car tout le monde n’est pas capable de gérer cette liberté et cette autonomie, la plupart n’ayant pas été formée pour cela.

Mon conseil du jour serait donc de se prendre en main, de s’auto-motiver et d’imaginer, dès le saut du lit, que la journée sera passionnante et constructive car finalement, toutes ces pensées positives vont conditionner notre journée et nos interactions aux autres.

Pour illustrer ce billet d’opinion, j’ai décidé de publier des photos de fleurs, des roses anciennes et des arums (ou callas). La contemplation de ces merveilles de la nature est en elle seule un bonheur tout simple, transposable de chez soi à son bureau, pour ainsi pourvoir les regarder à tout moment de la journée

Photos : ©Colineseraconte.com

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