[Bon Plan] DriveClub + Season Pass – Une année de mise à jour à 20€

Par Neodandy @Mr_Esthete

A peu près une année nous sépare de la sortie officielle de DriveClub. L’attente légitimement élevée s’est mutée en déception critique, entraînant l’exclusivité PlayStation 4 sur la bande d’arrêt d’urgence pour les consommateurs. Qu’importe les raisons qui ont justifié son déclassement en qualité de jeu « moyen », Sony et les créateurs de DriveClub (Evolution Studios) ont tenu leurs promesses en proposant 9 mois de mise à jour à l’aide de nouveaux contenus téléchargeables et d’ajustements.

A lui seul, le Season Pass était proposé à 19,99€. Pour les possesseurs de DriveClub ET les abonnés au PSN+, le Season Pass est en promotion à 12,99€.

Ceci, nous le devons à un Season Pass habituellement proposé à 20€. Aujourd’hui, Sony casse les prix et nous permet d’évoquer notre « seconde » promotion du PlayStation Store. Le prix original de DriveClub (Environ 60€) et son accès à 9 mois de contenus téléchargeables (Season Pass initialement commercialisé à 20€.) devient un lointain souvenir pour subir une diminution drastique … Pour 20€, Sony vous offre le jeu pour le tarif du Season Pass. Notez que quelques conditions doivent être réunies : être abonné au PlayStation Plus, disposer de 28 GO sur votre PlayStation 4 et, pour finir, … de nombreuses heures de téléchargement pour un jeu 100% dématérialisé.

Le retour des joueurs (Merci DocWafflex !) a été une conviction supplémentaire pour saisir une « offre d’Automne » proposée par le PlayStation Store capable de défier toute concurrence. A son prix le plus bas, DriveClub n’est pas commercialisé à moins de 20€. Sur le Blog La Maison Musée, découvrez une forme de version complète de DriveClub, non seulement en avant-première mais aussi à un rapport qualité/prix remarquable.

Drive, drove, driven.

L’historique des mises à jour de DriveClub est assez impressionnante.

Après sa parution officielle, DriveClub n’a occupé les colonnes de l’actualité que pour ses défauts. (Serveurs défaillants, contenu qui aurait pu/dû être présent dès le départ.) En ne retenant qu’un flot de fausses notes, beaucoup d’entres nous, nous sommes passés à côté de quelques 22 patchs correctifs développés pour palier aux problèmes notifiés par les joueurs ou pour alimenter le Season Pass dédié. De mémoire de joueur, il m’est difficile de citer un titre sur consoles de salon bénéficiant d’un tel suivi. (Il faudrait exclure les épisodes Street Fighter qui, presque systématiquement, obligent à acheter un nouveau jeu.)

La liste des contenus téléchargeables bat tous les records pour DriveClub. Le jeu fait même partie des jeux disposant d’un nombre impressionnant de trophées réunis sur un seul et même jeu …

En Juillet 2015, Evolution Studios remplissait son objectif en nourrissant de quelques voitures supplémentaires mensuelles et trophées bonus. Pour autant, la production de contenus payants se poursuit fièrement comme une assurance utile pour une deuxième saison sur un même support : leur jeu, sorti difficile, a désormais bien grandi !

Les lacunes de DriveClub étaient, en partie, dans son contenu. En tout cas, la réflexion survient quasi d’elle-même tant les rustines sur DriveClub sont nombreuses !

« Conduisez-les toutes ! »

La DS Survolt de Citroën impressionne. En tout cas, difficile de ne pas être amoureux de cette « vision ».

Le Season Pass transfigure le jeu, un poids ressenti dans le téléchargement final. En dehors de décorations aux airs criants de tuning, la vraie personnalisation se trouve dans d’autres dizaines de contenus téléchargeables, des lots de voitures, des concept car récents (La DS Survolt de Citroën est une excellente illustration.) des modèles parus en 2015 à l’unité … Le perfectionnement attendu de tous les joueurs arrive avec 9 mois d’affinage. 

Au total, le Blog a choisi exactement 69 contenus téléchargeables … Quelques heures de téléchargement à la clef plus tard, évidemment.

Les extensions picorées ici et là totalisent un choix personnel (Les Concept Car et modèles sport Peugeot – Renault ont été volontairement exclus.) entre les extensions, les cadeaux dédiés aux joueurs, quelques livrées et le plaisir d’avoir autant de possibilités.

Du contenu, oui, mais DriveClub s’adresse à quel type de joueur en définitive ? A presque tous. Précaution prise du quasi puisque DriveClub joue l’équilibre entre la simulation et l’arcade tout en bénéficiant de correctifs appréciables pour une expérience divertissante.

Permis B « Apprenti » en exclusivité sur PS4.

DriveClub dégage artistiquement une ambiance réussie.

DriveClub constitue un relais par rapport à un Gran Turismo qui peine à enclencher une nouvelle vitesse face à une concurrence passée, elle, à la vitesse supérieure. Forza 6 à qui l’on pense directement sous ces mots couverts, marque définitivement son tour d’avance. La dernière simulation essayée, était, personnellement, Forza 3. Avant d’acquérir DriveClub, sa destination et le public visé instiguaient le doute d’une simulation soit exigeante soit imparfaite. Forza 3 eut la fâcheuse tendance d’être agréable mais répétitif, de proposer des épreuves intéressantes mais basiques.

Votre console devra digérer 28 GO. Ce qui est honnêtement long … Mais une fois acheté, le jeu est à vous, au complet et dans une version intégrale !

En réalité, après quelques heures d’essai, DriveClub déplace le curseur presque entre les deux extrêmes d’une reproduction fidèle et d’une conduite non réaliste pour procurer une sensation de vitesse. Le fait de progresser petit à petit avec un système de niveau (Un héritage généralisé par Forza.)  , qui de plus est sans la nécessité d’être sur le podium des courses mais en réalisant des défis parsemés sur les pistes de course, a quelque chose de valorisant. Même dans l’échec. D’ailleurs, les premiers trophées récompensent votre rang de deuxième voire troisième dans une course, ce qui donne une idée générale de la difficulté.

Parmi les réductions d’Automne, DriveClub peut attirer un peu plus que votre attention. Et avant d’être convaincu(e), une version gratuite est à essayer. N’hésitez peut-être pas trop longtemps !

Visuellement, DriveClub s’avère incontestablement artistique. La licence occupe une place digne en l’absence de rivalité … du moins sur PlayStation 4. Si la définition et les détails se révèlent à la hauteur, la fluidité n’est pas optimale. Rien de vraiment choquant puisque les modélisations insistent sur une réalisation brillante, au sens propre comme au figuré.

Économiquement imbattable, son contenu frôle l’insolence pour les premiers utilisateurs / acheteurs de DriveClub en édition standard. Des autres caractéristiques typiquement évaluées dans un test, la durée de vie, la jouabilité, l’aspect divertissant, s’observent sous un angle neuf et à reconsidérer. Surtout pour 20€. Une bonne affaire, une (re)découverte intéressante sans oublier d’être particulièrement facile à prendre en mains !