La plupart des cancers colorectaux sont des adénocarcinomes qui se développent donc, au départ de de la muqueuse de l’intestin. Ici, les chercheurs du Royaume-Uni, des Pays-Bas, d’Espagne, des États-Unis et deHong Kong ont repris les données génétiques de cellules cancéreuses prélevées à partir de 4.151 patients atteints de cancer colorectal et les ont rapproché des données cliniques, d’évolution et de pronostic de la maladie. L’équipe aboutit ainsi à 4 sous-types, soit :
· CMS*1 : 14% des cas : tumeurs plus fréquemment diagnostiquées chez les femmes présentant des lésions du côlon du côté droit -grand nombre de mutations – taux de survie très faible.
· CMS2 : 37% des cas : lésions du côté gauche du côlon- » instabilité chromosomique »
· CMS3 : 13% des cas : niveaux de mutations moins élevés
· CMS4 : 23% des cas : diagnostiquées aux stades les plus avancés (3 ou 4), taux de survie globale le plus faible.
* consensus molecular subtypes
13% des cas présentent des caractéristiques mixtes et ne rentrent dans aucune de ces catégories.
A partir de cette nouvelle classification, il serait possible de personnaliser les traitements pour obtenir de meilleurs résultats. Ex : CMS4, particulièrement agressif pourrait bénéficier d’un traitement plus intensif.
Des recherches complémentaires restent nécessaires pour valider ces résultats et préciser les protocoles les plus efficaces.
Source: Nature Medicine October 12 2015doi:10.1038/nm.3967 The consensus molecular subtypes of colorectal cancer