Marc Desgrandchamps est né le 31 janvier 1960 à Sallanches. Après avoir effectué ses études à l’École des beaux-arts de Paris de 1978 à 1981, il vit et travaille à Lyon.
Peintre de la transparence, de l’évanescence, des « fantômes liquides » ou des « ombres blanches » (titre de son exposition de 2015 à la galerie Zürcher) : ces qualificatifs reviennent souvent chez les critiques d’art qui reconnaissent en lui un peintre à la démarche particulièrement inventive et spectaculaire.
Peintre figuratif, ses premières œuvres rappellent Max Beckmann. Mais peu à peu, au cours des années 1990, son « style » se construit : Desgrandchamps peint des figures semi-transparentes laissant voir à travers elles que le minéral, les arbres, les autres, les objets continuent à exister. Sa peinture faite de jus très liquides crée des coulures, qu’il dit ne plus voir, mais qui participent à l’impression d’un monde à la fois très vivant et au bord de la disparition. C’est aussi comme si plusieurs mondes coexistaient sans pouvoir se rencontrer. Des dimensions parallèles, en quelque sorte.
Marc Desgrandchamps a participé à de nombreuses expositions. Deux rétrospectives lui ont été consacrées ces dernières années dans de grandes institutions françaises : en 2006 au Centre Pompidou et en 2011 au Musée d’art moderne de la ville de Paris. Il est sans conteste un des peintres majeurs de la scène artistique française actuelle. Et certainement mon préféré.
Mais je vous laisse en juger par vous même :