Avec l’élection du président de la Chambre des Conseillers, en la personne de Hakim Benchemass, représentant du P.A.M., le processus électoral entamé le 4 septembre dernier est bouclé.
Par ailleurs, les walis des nouvelles régions ont été nommés!
Rien ne s’oppose donc à ce que soit mise en branle la régionalisation avancée, telle qu’on nous l’a vantée depuis des années.
Et qu’on en finisse une bonne fois pour toute avec ce ridicule “problème du Sahara”, qui n’en est pas pas un mais que l’on traîne depuis près de quatre lustres!
D’un autre coté, la législature qui a été ouverte le vendredi dernier est très importante : elle doit voir les dernières lois organiques prévues par la Constitution préparées et soumises au vote des représentants de la nation.
Bien sûr une nouvelle bataille électorale va bientôt être lancée : les législatives de 2016 annoncent de mémmorables crêpages de chignons et de barbes, des coups bas et des magouilles historiques! La politique c’est cela et ce n’est pas les déclarations fallacieuses se tel ou tel leader sur les liens entre la morale et la politique qui changeront quoi que ce soit.
S’il faut encore une fois tirer des leçons de ce que nous avons vécu ces dernières semaines, nous pourrions retenir que:
> il n’y a plus de gauche au Maroc et ce n’est pas les gesticulations de petits jeunes ambitieux, qui n’ont qu’un héritage à présenter comme bagage, qui la sauveront.
> il n’y a plus de grands partis historiques :e P.I. a explosé en vol par la fautes de ses cadres et de sa direction et le M.P. se déchirera, encore une fois, dans les semaines à venir.
> la nature ayant horreur du vide, le P.A.M. – comme hier le R.N.I. et avant-hier l’U.C. – comble l’absence d’encadrement politique.
> l’exception marocaine existe bel et bien : chaque étape de notre vie politique nous le confirme.
> pour finir, je m’en tiens à une ultime observation : je serais d’une extrême impolitesse avec le prochain qui me parlera de la nécessité d’une monarchie parlementaire, dans laquelle le roi régnerait mais ne gouvernerait pas,