Bonjour!
Tout se passe bien pour vous? Ici, je vous écris en direct live de mon lit, un dimanche après-midi et surtout lendemain de grosse soirée : pour contrebalancer les excès du samedi soir (burger + quelques verres + coucher à 7h), je suis tranquillement en train de bloguer, tasse Automne Detox à la main et après ça, je vais essayer de trouver l'énergie d'aller à la salle de sport, pour me "décrasser" :) Un dimanche peu commun pour moi, qui n'a pas vraiment l'habitude d'aller en boîte et de danser jusqu'àla fermeture, avant d'aller faire un tour sur les quais avec les copains : mais ça fait du bien de temps en temps, quand même, d'être un peu "foufou" ;)
Mais avant de me déchaîner sur le dancefloor, j'avais lu le Grazia de la semaine! ;)
On commence avec la mode!Suite et fin du petit débrief sur la Fashion Week: Paris a enchanté les critiques, notamment Courrèges pour la coupe de leurs modèles et Cédric Charlier pour leur parfait équilibre entre "le pratique et l'inspiré". Balanciaga a également su maîtriser le blanc de la maison quand Nina Ricci est partie en quête de "radicalité". Le rouge a également été de la partie (Elie Saab, Céline, Margiela), tandis que la salopette n'a pas dit son dernier mot. De manière générale, la rédaction a apprécié l'esprit innovant des griffes françaises, au delà de la simple volonté de faire du chiffres avec des pièces convenues.
La rédaction met ensuite en lumière le Bucket Bag de Mansur Gavriel: un best-seller absolu! SI sa forme seau si caractéristique et son minimalisme ont élé la clé du succès, les deux créatrices ont également su jouer sur l'effet de rareté. En effet, pour des raisons de qualité, elles préfèrent produire peu de sacs mais bien, générant ainsi des listes d'attente énorme et donc...l'envie absolue. Rachel Mansur et FLoriana Gavriel, qui n'ont portant pas fait d'école de mode (mais une école d'art) ont donc tout compris à cette industrie. Quant aux copies de leur Bucket Bag qui fleurissent un peu partout, cela ne les dérange pas, sauf quand "ce sont des maisons installées qui s'en emparent" :s C'est la rançon de la gloire! Et après tout, c'est vrai que le sac seau existait avant Mansur Gavriel, qui l'a réinventé, en quelque sorte. Non?
Et les célébrités? Grazia nous parle d'un ouvrage racontant Simone Veil dans son intimité. Cette femme qui a tant fait pour la condition féminine avec l'IVG n'était pas que le personnage public mais un être humain ayant vécu l'horreur de la déportation, entre autres. Ce qui explique qu'elle a toujours eu du mal, après avoir été trimballée dans les trains nazis, avec le contact physique après la guerre et qu'elle serrait parfois les dents lorsque son ami Jaques Chirac, toujours chaleureux lui touchait le bras. Elle aimait en revanche rester dans son lit pour y lire, y travailler et surtout, partager avec ses belles filles et petites-filles des "secrets de femmes", les cheveux lâchés, comme elle le faisait avec sa maman. Un ouvrage, Simone,, étudiante rebelle, qui a l'air passionnant :)
Selena Gomez accorde ensuite une interview à Grazia. La jeune chanteuse nous parle de son nouvel album, Revival. Et à 23 ans, Selena a envie de s'affirmer, de ne pas dépendre de l'avis des autres et d'arrêter de vouloir à tout prix leur faire "plaisir" : elle se sent "en contrôle". Un album de la maturité qui lui a été inspiré par celui de Christina Aguilera, Stripped, lorsqu'elle est sortie du giron Disney pour emprunter une voie plus "adulte". Elle revient également sur le soir où elle a pleuré en interprétant sa chanson The Heart Wants What He Wants, et explique qu'elle était très fatiguée, surtout émotionnellement, à cause des critiques à son encontre à l'époque : c'est pourquoi elle a décidé de se moquer des papiers à son sujet rapportant des ragots sur sa vie privée (dont elle ne veut pas parler). Elle admire beaucoup la force de Jennifer Aniston, d'ailleurs, mais aussi la folie créative de Shia Leboeuf, qui, clairement, n'a cure du regard des autres! Une interview sympathique, même si on sent que la jeune fille, dont la maturité frappe encore une fois son auditoire, a un discours assez policé, malgré ce détachement dont elle voudrait faire preuve. Je pense qu'elle amorce simplement le passage "enfant-adulte" comme d'autres l'ont fait avant elle. En tout cas, sa maladie découverte récemment (le lupus), n'a pas été évoquée dans ces pages : elle n'avait pas encore été diagnostiquée à ce moment-là, je pense.
Plus loin, on parle de "Le nouvel esprit France Télé", en référence à l'esprit Canal. On le sait, la chaîne cryptée traverse une mauvaise passe, notamment suite à l'arrivée de Vincent Bolloré, qui a choisi de supprimer Les Guignols et voudrait encore une fois remasteriser le Grand Journal, en perte de vitesse. On murmure également qu'il censure ses collaborateurs en empêchant la diffusion de certaines images pouvant mettre en péril certains de ses amis, comme ce documentaire au sujet du Crédit Mutuel. Les journalistes de Canal lorgnent donc du côté des chaînes publiques pour pouvoir exercer leur métier librement et ça tombe bien car Delphine Ernotte leur tend les bras. La volonté de celle-ci de proposer une nouvelle télévision plus dynamique et connectée est une femme simple, qui salue tout son personnel et nomme à ses côtés des personnes, méritantes fidèles et de confiance pour l'épauler dans sa tâche, consistant à redonner une place de choix à France 5 et France 2, notamment. Une posture humble à 1000 lieux du bling bling et sphères d'influence chez Canal! Elle a également pour ambition de proposer une série aussi forte que Game of Thrones, marchant ainsi sur les plates-bandes de Canal, plutôt bien placée en termes de séries originales. Alors, Delphine Ernotte va-t-elle réellement insuffler un esprit France Télé? Enfin, Baptiste Lecaplain répond à un petit quiz, se montrant assez drôle ;) Il nous "confie" que le seul livre qu'il n'a jamais rndu est celui de Doc Gynéco mais parce que la bibliothèque ne le voulait plus, que son héros préféré est Oui Oui parce que c'est un gentil taxi et que la musique d'attente du Service Public a tendance à le faire pleurer ^^ Il aimerait bien avec un Citroen Cactus dans son salon et ne comprend pas pourquoi Karl Lagerfeld bosse dans la mode si c'est pour toujours s'habiller de la même façon ;) Et attention, scoop, il adorait Les Frères Scott, qu'il regardait avec sa soeur!
Concernant les faits de société, la rédaction fait un zoom sur le livre Fabrique des Garçons qui retrace l'éducation masculine depuis la fin du 19ème siècle. Si, à l'époque, savoir se battre était un prérequis indispensable pour être un "homme, un vrai", le travail manuel était également très important, d'autant que les jeunes garçons commençaient à se rendre à l'usine dés 5 ans. Sans oublier le service militaire, rétabli en 1831 dans ce contexte historique assez guerrier. Cette vision primaire de la virilité sera bouleversée par l'arrivée de l'école publique en 1880, qui permettra aux enfants d'acquérir des connaissances et de faire du sport : le service militaire reste toutefois un passage obligé, jusqu'à la guerre d'Algérie. Dans les années 60, les garçons arborent des cheveux plus longs, remettant encore en cause les critères de masculinité. Aujourd'hui, c'est la première fois qui détermine le passage du garçon à l'homme, malgré toutes les peurs mais aussi et surtout le travail et l'influence que l'on a dans ce cercle professionnel. Etes-vous d'accord?
On termine avec la forme et Grazia fait un tour d'horizon des nouvelles tendances healthy: le millet a remplacé le quinoa, surtout pour son petit prix tandis que le kale s'est fait supplanter par le pissenlit, "plus tendre et goûteux". Idem, on oublie le jus vert et on boit un bon bol de bouillon de viande pour faire le plein de protéines et de collagène et se réchauffer un peu avec les premiers frimas qui font leur apparition. Sinon, les aliments fabriqués en laboratoires comme les légumes au goût de bacon sont en marche (je ne suis pas sûre que ce soit une super nouvelle) mais aussi et surtout, on commence a réellement comprendre que les régimes sont inutiles et que le bon sens doit simplement prédominer dans l'assiette avec un juste équilibre et des aliments simples : et ça, c'est une super nouvelle!
Le magazine attire également notre attention sur un phénomène intéressant, appelé Revenge Body: en clair, c'est le fait de se bâtir un corps de rêve pour faire rager celui ou celle qui a osé vous larguer, par exemple, voire lui filer des regrets. On a souvent envie de changement dans ce genre de situations et si certaines passent par la case coiffeur, d'autres préfèrent aller faire du sport. Ce dernier permet de se reprendre en main, de retrouver le contrôle de sa personne et voir ses progrès booste l'égo ; sans oublier que se dépenser, se défouler permet de vider son esprit. Certaines femmes poussent le bouchon encore plus loin en passant par le bistouri, pour changer définitivement un élément de leur physique qui les bloque. Ce phénomène est mondial et passe essentiellement par la Toile, car l'on voit des hashtags #revengebody fleurir sur Instagram, par exemple : les encouragements des internautes permettent de tenir le coup. Le souci, c'est qu'il ne faut pas ensuite se laisser emporter par une spirale infernale entraînant dans un excès de tout ça : avoir besoin de l'approbation des autres, par exemple peut s'avérer désastreux pour reprendre confiance en soi :s
Sélection shopping!
Jolies photos!
Sur ce, je vous souhaite une très jolie journée!
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