Magazine Société

Violence, vous avez dit violence patronale non ?

Publié le 14 octobre 2015 par Chezfab

Ha que n'entend on pas depuis qu'un DRH et un affilié d'Air France, cadres dirigeants grassement payés pour malmener leur personnel, se sont vu arracher leurs petites chemises. Semblerait qu'en France on pende à la lanterne de nouveau et que les bourgeois aient peur. Faut dire, au prix des chemises aujourd'hui…

Un peu de sérieux : une direction, totalement méprisante pour les salariés, se retrouve bousculée. Des gens décident que "s'ils nous mettent à poil, alors à poil eux aussi". Et là deux petites chemises sont arrachées. Doit-on y voir un acte d'une violence incommensurable ? Pour moi, non, clairement pas.

La violence, elle est dans les mains du patronat. Qui use les salariés jusqu'à la moelle, qui use et abuse de la précarité et qui, pour se goinfrer et goinfrer leurs amis, arrose les actionnaires des gains faits par la force de travail. Elle est là la vraie violence feutrée et en cravate. De celle que l'on exerce le cul sur du velours autour d'un bon repas. Où l'on décide de "gagner plus en licenciant encore quelques grouillots, qui seront remplacés par la servitude des autres".

Bien entendu, le gouvernement a jeté l'opprobre sur les grévistes (surtout que bon, c'est des CGT du personnel au sol, parfait pour eux et leur sous-entendu de bêtise de ses ouvriers crasseux hein). Macron, Valls, Hollande et d'autres sont montés au créneau pour défendre leurs pairs. Parce que quand tu touches à "tonton" c'est toute la famille qui se rebiffe ! Et là y'a deux" tontons" qui ont perdu leur chemise quand même !

Oui la guerre de classe est bien là, mais l'offensive première nous vient des possédants et des bourgeois. Elle est en plus appuyée par les médias, presque tous à la botte des puissants (ne serait-ce que parce qu'ils sont détenus par des patrons de l'industrie !). Véritable tir continue sur les travailleurs, sur ceux qui osent ne pas baisser la tête et qui osent l'ouvrir. Un pilonnage en règle. Quoi, moi aussi je peux faire dans l'excès de métaphore non mais, face aux "lynchages" et autres "pogrom" employés dans la presse et sur les radios et télés …

Oui, tout est là pour casser du gréviste, casser de la lutte. Tout est mis en place pour faire peur aux travailleurs. On arrête comme des criminels les soit disant auteur de l'arrachage de chemise, en débarquant chez eux à 6 h du matin, les menottant et les malmenant devant leurs familles. On les traite en quasi terroristes. Dite-moi, Guéant, on est allé le chercher chez lui à 6h du matin de la même façon ? Et Sarkozy ? Et Cahuzac ? Non, les pairs, eux, on les épargne.

Je tiens ici à exprimer clairement ma solidarité avec mes camarades aujourd'hui sous le coup d'une procédure en justice violente, et dans laquelle ils risquent la prison. Je demande avec d'autres leur relaxe immédiate et que soit mis fin à cette mascarade.

Mais je le dis aussi : les actes de violence vont se multiplier, mais je suis loin de me dire que c'est grave. Face à la violence patronale et à la guerre faite aux plus pauvres, une réponse claire est inévitable, et il ne peut y avoir une demande permanente de "rester calme" envers ceux qui souffrent aujourd'hui. Qui sème le vent récolte la tempête comme on dit. Qui méprise ses salariés risque de récolter des torgnoles, et l'aura bien cherché.

Ha que n'entend on pas depuis qu'un DRH et un affilié d'Air France, cadres dirigeants grassement payés pour malmener leur personnel, se sont vu arracher leurs petites chemises. Semblerait qu'en France on pende à la lanterne de nouveau et que les bourgeois aient peur. Faut dire, au prix des chemises aujourd'hui…

Un peu de sérieux : une direction, totalement méprisante pour les salariés, se retrouve bousculée. Des gens décident que "s'ils nous mettent à poil, alors à poil eux aussi". Et là deux petites chemises sont arrachées. Doit-on y voir un acte d'une violence incommensurable ? Pour moi, non, clairement pas.

La violence, elle est dans les mains du patronat. Qui use les salariés jusqu'à la moelle, qui use et abuse de la précarité et qui, pour se goinfrer et goinfrer leurs amis, arrose les actionnaires des gains faits par la force de travail. Elle est là la vraie violence feutrée et en cravate. De celle que l'on exerce le cul sur du velours autour d'un bon repas. Où l'on décide de "gagner plus en licenciant encore quelques grouillots, qui seront remplacés par la servitude des autres".

Bien entendu, le gouvernement a jeté l'opprobre sur les grévistes (surtout que bon, c'est des CGT du personnel au sol, parfait pour eux et leur sous-entendu de bêtise de ses ouvriers crasseux hein). Macron, Valls, Hollande et d'autres sont montés au créneau pour défendre leurs pairs. Parce que quand tu touches à "tonton" c'est toute la famille qui se rebiffe ! Et là y'a deux" tontons" qui ont perdu leur chemise quand même !

Oui la guerre de classe est bien là, mais l'offensive première nous vient des possédants et des bourgeois. Elle est en plus appuyée par les médias, presque tous à la botte des puissants (ne serait-ce que parce qu'ils sont détenus par des patrons de l'industrie !). Véritable tir continue sur les travailleurs, sur ceux qui osent ne pas baisser la tête et qui osent l'ouvrir. Un pilonnage en règle. Quoi, moi aussi je peux faire dans l'excès de métaphore non mais, face aux "lynchages" et autres "pogrom" employés dans la presse et sur les radios et télés …

Oui, tout est là pour casser du gréviste, casser de la lutte. Tout est mis en place pour faire peur aux travailleurs. On arrête comme des criminels les soit disant auteur de l'arrachage de chemise, en débarquant chez eux à 6 h du matin, les menottant et les malmenant devant leurs familles. On les traite en quasi terroristes. Dite-moi, Guéant, on est allé le chercher chez lui à 6h du matin de la même façon ? Et Sarkozy ? Et Cahuzac ? Non, les pairs, eux, on les épargne.

Je tiens ici à exprimer clairement ma solidarité avec mes camarades aujourd'hui sous le coup d'une procédure en justice violente, et dans laquelle ils risquent la prison. Je demande avec d'autres leur relaxe immédiate et que soit mis fin à cette mascarade.

Mais je le dis aussi : les actes de violence vont se multiplier, mais je suis loin de me dire que c'est grave. Face à la violence patronale et à la guerre faite aux plus pauvres, une réponse claire est inévitable, et il ne peut y avoir une demande permanente de "rester calme" envers ceux qui souffrent aujourd'hui. Qui sème le vent récolte la tempête comme on dit. Qui méprise ses salariés risque de récolter des torgnoles, et l'aura bien cherché.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Chezfab 4794 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine