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Le trésor de monsieur Isakowitz de Danny Wattin

Par Karine Simon @karine59630

Le 14 octobre 2015

Synopsis :

Lorsque Leo Wattin apprend au détour d’une conversation que son arrière-arrière-grand-père, Hermann Isakowitz,avait dissimulé un trésor avant d’essayer de fuir le régime nazi, il propose à son père, Danny, et à son grand-père, Hans, de partir à sa recherche. Voici donc trois générations rassemblées dans une voiture pour un incroyable roadtrip, depuis leur point de départ en Suède jusqu’à la ville natale de leur aïeul, Malbork, en Pologne… A travers ce récit à la fois émouvant et humoristique d’un des chapitres les plus sombres de l’Histoire, Danny Wattin brosse avec tendresse et malice les relations familiales, les difficultés et les conflits, mais aussi l’amour qui existe entre père et fils.

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285 pages

Les premières lignes :

Mon grand-père paternel ne m’a presque jamais parlé de son passé. Ni de sa jeunesse de juif dans l’Allemagne des années vingt et trente, ni de sa famille, ni de son arrivée en Suède. J’ignore pourquoi il n’a rien raconté de la personne qu’il était ou de l’endroit qu’il venait.

Mon avis :

J’ai craqué pour ce livre dans la sélection des parutions des Presses de la cité, pour son titre, sa couverture et le synopsis. Ça fait beaucoup de raisons, et pourtant, je vous le dit de suite, pour moi ce livre est une déception. Je m’y suis malheureusement ennuyée. Je vous expliquerai pourquoi plus bas.

Danny a appris il y a quelques années que son grand-père avait caché un trésor avant de fuir l’Allemagne, mais il n’y a jamais attaché trop d’importance, jusqu’à ce que son fils Léo l’apprenne, et demande à le retrouver. Danny attend donc que son fils grandisse un petit peu, et décide de partir à l’aventure avec ce dernier, ainsi que son père. Voilà le trio masculin qui embarque dans une voiture, et ils vont ainsi refaire le chemin à l’envers, ils quittent la Suède pour se rendre en Pologne (oui à l’époque du grand-père la ville était Allemande, elle est aujourd’hui Polonaise). Danny et son père ont des caractères bien trempés, en particulier le père. Il y a souvent des dialogues savoureux, sans langue de bois, ça fuse de tous les côté, c’est le petit point positif du livre qui m’a plu, peut-être le seul malheureusement, et qui m’a fait sourire plusieurs fois, je l’avoue.

Malheureusement, pour moi, j’ai tout de même refermé ce livre, avec un sentiment de déception.

Je m’attendais à tout autre chose, un road-trip, oui, mais quelque chose de plus aventureux, de plus palpitant, ou passionnant. Alors attention, je ne dis pas que ce livre est mauvais, déjà je ne me le permettrai pas, par respect pour le travail de l’auteur, mais aussi pour se famille, puisque ce livre est autobiographique, chose que j’ai découvert, durant ma lecture.

ll se trouve juste que je n’ai pas été sensible à l’histoire et à l’écriture de l’auteur. Je n’y ai pas trouvé ce que j’apprécie  généralement dans mes lectures. J’ai trouvé l’histoire trop lente, parfois ennuyeuse. Le début était pourtant bien parti, mais je me suis lassée très vite. Je n’ai malheureusement pas été sensible à l’histoire de cette famille, c’est dommage.

De plus les allers-retours dans le passé de cette famille et en particulier dans l’enfance de l’auteur ont considérablement ralenti ma lecture. J’ai eu l’impression parfois que ça partait un peu dans tous les sens. Certains passages, pour moi, étaient complètement inutiles, oui je sais, je suis dure.

Il n’en reste pas moins que j’ai trouvé la fin un peu meilleure, heureusement !

Une lecture en demi-teinte pour moi, malheureusement.

Ce roman est disponible aux éditions Presses de la cité que je remercie chaleureusement, depuis le 1er octobre 2015.



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