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Un délit de classe

Publié le 13 octobre 2015 par Micheltabanou

Quand le jour se lève la police intervient pour intercepter, procéder a l'arrestation du criminel. Un grand film au titre éponyme illustrait cette coutume légale avec Jean Gabin pour héros.
Mais aujourd'hui, hier ils, les policiers agissant sur ordre, sont intervenus à six heures pour mettre en état d'arrestation des militants, des travailleurs. Une arrestation humiliante au milieu de leur famille. Entre une chemise lacérée et les délits de corruption des Cahuzac, Gueant, Balkany, Dassault ou les pratiques de voyou du conseiller de Hollande, Faouzi Lamdaoui, pour ne citer que les derniers avatars de la délinquance en col blanc il y a une barrière insurmontable dans le traitement qui définit cette différence que d'aucuns voudraient effacer, gommer à jamais: la différence de classe. Victor Hugo, encore et toujours lui, avait si bien tracé cette les contours de cette loi immanente des puissants avec le personnage de Jean Valjean et de ses chandeliers dérobés. Le gouvernement socialiste dans son acharnement à criminaliser le combat social ne vaut pas plus que celui de la Restauration qui pourchassait Jean Valjean après ses 19 années de bagne!
Et Cambadelis, cette semaine avec son référendum, voudrait que pour les élections régionales nous lui donnions à lui et à son parti en dérive un quitus pour une politique dont le libéralisme s'accentue et qui avec l'austérité mise en place aggrave considérablement le sort économique de nombreux français? Et bien dans cette urne qu'il vont mettre à notre disposition en guise de bulletin pourquoi ne pas y déposer des chemises, des chemises lacérées car c'est tout ce qu'elles méritent!


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