dialogue social vu par #AirFrance et le #PS : des mises à pied pour avoir chanté… La peur doit changer de camp !
Publié le 12 octobre 2015 par Mister Gdec
Il semblerait que la direction d’Air France, encouragée par ce gouvernement si peu socialiste, ait une vision assez particulière du dialogue social, comme la célèbre vidéo de cette salariée qui se heurte au mur de verre de l’indifférence de ses cadres l’a déjà amplement démontré. Tout comme le discours hallucinant et halluciné de son patron en plein délire ultra-libéral qui justifie le travail des enfants… Et non contents de jeter leurs salariés comme des merdes en leur interdisant de protester si ce n’est en silence, voilà qu’ils sont en train de criminaliser toute tentative de défense de leurs droits, avec la bénédiction des personnalités politiques de tous bords, hormis un très petit nombre, à gauche du PS (ce qui n’est pas très difficile…). Je ne m’indignerais pas de ce que 6 salariés aient été arrêtés au petit matin à leur domicile par les policiers de la police de l’air et des frontières (PAF) s’ils étaient de dangereux criminels, et qu’ils avaient effectivement frappé violemment tel ou tel. Mais comme le dit Christophe Malloggi, de FO Air France « Les salariés ont été interpellés « comme des membres du grand banditisme ou des trafiquants de drogue ou d’armes », alors qu’ils « auraient pu, sur convocation, se rendre à la police ». (source). En outre, apprendre du secrétaire général du Comité central d’entreprise, Didier Fauverte, que « quatre ou cinq salariés sont par ailleurs menacés de sanctions du premier degré, pouvant aller jusqu’à trois jours de mise à pied ou une retenue sur salaire, parce qu’ils ont chanté « sans chemise, sans pantalon », lors des incidents du cinq octobre », voilà qui ressemble très clairement à une chasse aux sorcières assez lamentable. Si j’étais eux, la prochaine fois, je ne me contenterais pas de chanter, et n’enlèverais pas que la chemise… « A poil, les nœuds ! » Après tout, humiliation pour humiliation… Hésitent-ils, eux, à mettre à poil ceux qui protestent, et qu’ils licencient ?
Post-scriptum : ça ne s’invente pas :
(source : capture d’écran sur twitter : https://twitter.com/afpfr/status/653582408839598081 )
Dommage que ceusse de la cégète n’aient pas réussi à lui faire tomber la chemise…