Des oiseaux, il y en avait partout hier, sur le parcours déambulatoire Volatil. Des mots aussi. Et comme les mots semblaient avoir des ailes, mots et oiseaux, c’était pas mal du pareil au même.
Tout ça commençait par la prestation de Paule-Andrée Cassidy qui interprétait des extraits de chansons françaises et québécoises, concluant par une chanson de Vigneault, peut-être sa plus belle, un hymne à vrai dire, Les gens de mon pays, pendant que de drôles de volatiles passaient dans les fenêtres de l’Hôtel de ville. Pour découvrir la merveilleuse artiste qu’est Paule-Andrée Cassidy, écoutez cette performance
J’ai ensuite entrepris le parcours qui célébrait les six autres formes d’expression littéraire : le roman, les textes pour enfants, la poésie, la BD, le scénario et l’essai. Magique, féérique. Moins par la nature des textes que par la simple existence des mots, par leur envolée dans la nuit, se chevauchant d’une station à l’autre. Et par la beauté des décors sculptés par la lumière et les couleurs. Les oiseaux partout, la Maison de la littérature toute illuminée, les projections de textes et de mots sur les murs, les très beaux costumes des danseurs. Et moi qui avais oublié ma caméra! À la fin du parcours, ne me résignant pas à partir, je l’ai refais à rebours de la foule.
Pour un aperçu de l’événement, voyez le reportage de Radio-Canada