Dimanche 11 octobre 2015
Depuis leurs débuts, le groupe australien The Apartments, emmené par le songwriter Peter Milton Walsh, est un trésor partagé par quelques milliers de personnes à peine.
Il l'est encore aujourd'hui, mais cela pourrait peut-être bien changer dans les mois à venir...
Après 18 ans d'absence discographique, The Apartments était de retour au printemps 2015, avec un fabuleux cinquième album, No Song, No Spell, No Madrigal, publié sur le label parisien Microcultures. Au même moment à New York, le label Captured Tracks rééditait le premier album du groupe The Evening Visits... And Stays for Years, devenu un classique depuis sa sortie en 1985.
Du propre aveu de Peter Milton Walsh, la carrière de son groupe n'a jamais suivie aucune règle, aucune ligne directrice, sauf celles de la vie et des hasards qui peuvent l'émailler.
30 ans, 1985-2015 / Deux villes, Paris et New York / A Tale of Two Cities.
Un heureux hasard que l'on se devait de célébrer !
Pascal Blua et moi avions déjà travaillé ensemble, à quatre mains sur une sérigraphie An Evening with... éditée en 2012 lors de la précédente tournée française du groupe. L'idée, de retravailler ensemble, s'est naturellement imposée lorsque nous avons évoqué le projet d'une sérigraphie qui accompagnerait la sortie du nouvel album.
Au travers des collaborations de Pascal avec The Apartments (les pochettes des albums 7 Songs et No Song, No Spell, No Madrigal, les affiches des tournées 2012 et 2015), une réelle complicité s'est installée avec Peter Milton Walsh. Au cours de leurs échanges, autour de la sortie de l'album No Song, No Spell, No Madrigal, l'idée d'un visuel s'est formée de plus en plus précisément.
La sérigraphie, que nous avons réalisée, est une allégorie de l'univers si particulier de Peter Milton Walsh. Un univers qui brille de références musicales, littéraires et cinématographiques. Un univers où les personnages des grands romanciers américains déambulent dans les films de la Nouvelle Vague française. Où le présent se vit comme un passé sublimé.
30 ans, 1985-2015. Et " seulement " 5 albums. Un jardin secret pour beaucoup. De ces albums, auxquels on restent profondément attachés, auxquels on revient par besoin, parce qu'ils nous lient à la vie.
Deux villes, Paris et New York. Un pont par delà l'Atlantique, qui égraine les mélodies d'un piano-livre, où le passé rejoint le présent, où les souvenirs croisent les rêves. Un lien tendu entre les ruelles new-yorkaises, où s'élève le fantôme du " Sunset Hotel " (un des morceaux phares du premier album) et les toits parisiens où un chat promène son élégante errance.
A Tale of Two Cities. Ce titre, fait bien sûr référence au roman de Charles Dickens, mais c'est aussi un clin d'œil au titrage de West Side Story. La construction typographique est comme un élastique entre les deux villes, comme un lien entre le passé et le présent.
A Tale of Two Cities par Pascal Blua et Stéphane Constant (Zig) / Imprimé par Stéphane Constant dans l'atelier Dezzig
Cette sérigraphie est pour nous, un nouvel hommage aux souvenirs et aux rêves que l'on partage avec l'immense Peter Milton Walsh : 30 ans, deux villes, A Tale of Two Cities.
L'affiche est disponible dans le artshop pour 45€. Elle est imprimée manuellement en sérigraphie 4 couleurs dans l'atelier Dezzig au format 50 x 70 cm. Édition limitée de 120 ex. L'utilisation d'encres acqueuses mattes et irisées donnent de la profondeur au visuel. 50 exemplaires sur papier Fedrigoni Sirio Color Café 300 g on été réservés aux acheteurs Microcultures dans le cadre du financement de l'album. 70 exemplaires sur papier Fedrigoni Sirio Black 300 g étaient disponibles sur deux dates (Paris et Rennes) de la tournée française qui vient de s'achever. Il ne reste plus que 35 exemplaires à la vente.
Pour celles et ceux qui veulent (re)vivre la tournée baptisée Un Soir de Septembre de The Apartments ; la page du projet, chez Microcultures compile une sélection d'articles parus.
Retrouvez toutes les infos de The Apartments sur leur page facebook
et le site officiel The Apartments
Article rédigé par Pascal Blua / photos par Stéphane Constant / Jérôme Sevrette