Le 17 juin 2007, François Hollande est
réélu député au deuxième tour,
avec 60 % des suffrages exprimés. Quelques jours plus
tôt, et conformément à ses déclarations
antérieures, il déclare qu'il ne sera pas candidat
à sa propre succession à la tête du PS (dont le
vote est prévu lors du congrès du 7, 8, et 9 novembre
2008). Au même moment, une dépêche de l'AFP
officialise sa séparation d'avec Ségolène
Royal. Selon The Telegraph du 25 juin 2007 reprenant les propos de
Raphaëlle Bacqué, Ségolène Royal
était intervenue auprès de Paris Match pour obtenir
le renvoi de la journaliste Valérie Trierweiler,
présentée comme la nouvelle "amie" de François
Hollande.
François Hollande décide après l'échec
du Parti et de sa candidate à la Présidentielle de
2007 de maintenir le rendez-vous annuel des Socialistes lors de
l'université d'été à La Rochelle (du 31
août au 2 septembre 2007). Malgré des absences
remarquées, l'université apparaît comme un
succès. Le discours de clôture du premier
secrétaire veut poser les bases de la rénovation du
parti, tout en affirmant sa volonté d'être dans les
mois à venir un leader important pour la gauche.
Le 10 mars 2008, il est élu dans le Canton de Vigeois en
tant que conseiller général avec près de 55 %
des suffrages exprimés, ce qui lui permet le 27 mars de
prendre la présidence de ce conseil général
dirigé jusqu'alors par l'UMP en la personne de Jean-Pierre
Dupont.[6] Il est également réélu au 1er tour
des élections municipales à la tête de la
mairie de Tulle avec plus de 72 % des suffrages exprimés,
contre l'Christian Pradeyrol (UMP). Le 26 mars 2008, il annonce
qu'il envisage d'être candidat à
l’élection présidentielle de
2012.