Je suis allée au septième festival des littératures policières. Événement un peu incongru quand on connait mes préférences littéraires. Mais cela s’était déjà produit en 2012. Au cours de la journée, j’ai rencontré plein d’auteurs que je n’ai jamais lus.
Tu as deviné l’unique raison de ma balade : la venue de Carole de My inner shelf, mon petit poney fringant.
Il faut que tu saches, lecteur de mon cœur. Il y a eu du chantage affectif. Et gros, par-dessus le marché. Carole m’a ordonné de découvrir un des livres de José Carlos Somoza, sinon elle ne venait pas. J’ai donc englouti « Daphné disparue » qu’a posteriori, je ne classerais absolument pas en littératures policière.
Tout comme en 2012, Carole I“ nous a rejointes au cours de la journée. Une recette bien rodée.
Commençons par le lieu, qui, pour être honnête, colle parfaitement bien avec certaines scènes lugubres littéraires. Car non, une zone d’activités où se situe le terminus d’une ligne de métro ne fait pas rêver. En tout cas, pas moi.
Adieu la très grande luminosité, et les superbes affiches en noir et blanc. Mais bonjour le public. Arrivées plus tôt qu’en 2012, le barnum s’est vite rempli, les auteurs arrivant même à leur place à un horaire tout à fait acceptable. L’équipe d’organisateurs/bénévoles était aussi plus présente et chaleureuse.
La liste établie des auteurs à voir avait été rédigée par Carole. Nous sommes allées faire coucou à José Carlos Somoza, puis à son copain, Víctor del Árbol. Un rapide « hello » à R.J. Ellory avant de patienter dans la file d’attente de Sire Cédric. Tous sympathiques, ces jeunes hommes.
Le tout était bouclé en 1h20 ; ce qui nous a laissé le luxe de profiter de la ville rose en sandalettes. D’abord en allant nous sustenter dans un restaurant/salon de thé, Patty’s, déjeuner simple mais maitrisé, avec un bon banoffee pie (mais moins que le mien, tout de même). Puis nous sommes allées pousser des « oh » et des « ah » en découvrant les bonnes idées que propose une célèbre chaîne des Pays-Bas ainsi que chez un créateur de papeterie, La Mucca.
Enfin, et non des moindres, petit tour des librairies & autres (Série B, Imagin’ères, Bédéciné). Dans cette dernière, je suis bien évidemment allée faire un poutou à Cathy ma libraire et ai salué timidement l’écrivain Monsieur Dunyach.
Pas peu fière de moi, si j’ai ramené quelques cartes postales – je vous en montre quelques unes – ma besace était vide de livres. (parce que ma pile à lire, elle, est ivre de livres. 151 actuellement)
Après toutes ces pérégrinations, il était temps de nous poser devant une boisson Au bol bu, un salon de thé à la décoration incontournable… avant de nous séparer, le sourire aux lèvres.
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