Ne pas parler
Plus haut que sa pensée
Pour autant
Ne pas taire le chant
Qui donnerait des ailes
Nous lesterait du poids du monde
En dépit des peurs et des violences
De tout ce qui étiole
Des malheurs qui fissurent
La belle ordonnance des choses
Permettre les affleurements
De l’inconnu
Vêtus d’incertitude
Et de jubilation intime
Consentir à cet appel d’air
Qui rend légère la fragile éternité
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